L’administrateur directeur général de la Banque gabonaise de développement (BGD), Christian Bongo, s’est récemment rendu dans la capitale française à la recherche des investisseurs privés susceptibles de doper l’économie gabonaise dans les secteurs hors pétrole. L’administrateur général de la BGD a saisi cette occasion pour présenter les objectifs de la BGD en matière de soutien des Petites et moyennes entreprises et industries (PME/PMI) et d’appui à la diversification de l’économie gabonaise.
L’administrateur directeur général de la Banque gabonaise de développement (BGD), Christian Bongo, a récemment échangé à Paris avec des hommes d’affaires français réunis au sein du Conseil français des investisseurs en Afrique.
Réunis dans le 8e arrondissement de la capitale française, l’administrateur directeur général de la BGD a échangé avec une assemblée de représentants de premier plan du secteur privé français sur la restructuration de la banque, le redéploiement de ses activités et le potentiel des nouvelles filiales qui permettent à la banque une réponse plus ciblée aux besoins spécifiques de développement du Gabon en améliorant l’organisation interne et la rentabilité du groupe.
Cette rencontre a été initiée «dans le cadre de la décision du gouvernement de lancer la réflexion sur la diversification de notre économie et donc, dans notre rôle de banque de développement, on s’est attaché et commencé à prendre des contacts avec différents partenaires pour comprendre un peu leurs besoins et tisser des partenariats» a expliqué l’administrateur directeur général de la BGD, Christian Bongo.
Lors de ces entretiens, monsieur Bongo était accompagné du directeur général de la Banque de l’habitat, Ruffin Pacôme Ozounga, et du directeur général de FIDAFRICA, Christophe Relongoué.
Ces séances de travail ont permis à la BGD d’exposer ses objectifs prioritaires, parmi lesquels l’amélioration du niveau de vie des populations ou encore la garantie d’un accès à des conditions d’habitat et d’emploi descentes.
«On a commencé par la France et on va essayer de continuer à tourner en Europe, en Amérique et en Asie. On espère amener encore d’autres contacts comme ceux qui étaient là aujourd’hui», a annoncé l’administrateur directeur général de la BGD.
L e chef de la délégation gabonaise a également manifesté sa volonté de «recommencer à l’intérieur du pays pour voir dans quelle mesure nous pouvons apporte notre modeste contribution aux gens qui initient des projets et développent des vocations», a rappelé Christian Bongo.
Parmi les investisseurs français rencontré, les dirigeants des sociétés Rougier, Castel, Eramet ou encore Total ont pu être renseigné sur les objectifs et les possibilités proposées par la BGD.
«Les réactions aujourd’hui étaient très bonnes. (…) Beaucoup ne connaissaient pas les missions de la BGD, ils la découvrent et surtout découvrent notre volonté de soutenir le tissu des PME/PMI au Gabon. On a eu des réactions assez favorables, avec à la clé même dans nos discussions plusieurs projets qui devraient émerger» a ajouté L’administrateur directeur général de la BGD.
Le président directeur général du groupe Castel, Pierre Castel, a salué la richesse des échanges tenus avec les responsables de la BGD et a estimé que monsieur Christian Bongo avait bien saisi les enjeux des banques de développement et avait par conséquent «toute la latitude de s’occuper de cela».
D’autres membres du Conseil français des investisseurs en Afrique on salué la volonté de la BGD de «s’ouvrir vers ceux qui ont de l’expérience dans le monde européen, notamment le monde français, pour devenir des partenaires pour des projets futurs de cette banque».
Les hommes d’affaires français ont enfin apprécié au terme des exposés, la «volonté de développer la micro entreprise». «Je pense que c’est le nerf de la guerre dans un pays comme le Gabon qui a des gros actifs en matière de ressources naturelles et qui les développe bien, mais il faut absolument développer aussi les petites entreprises», a ajouté un membre du CIA.
La BGD a été retenu comme opérateur financier pour le soutien du gouvernement dans la lutte contre la pauvreté. Créée en 1960 avec un siège social à Libreville, elle compte 7 agences à l’intérieur du pays. Elle emploie 224 agents et totalisait en 2005 75,55 millions d’euros d’actifs pour un capital de 38 millions d’euros la même année. Les échanges de Paris devraient déboucher sur d’importants partenariats, pour lesquels de prochains travaux devront être programmés afin d’harmoniser les calendriers.