Les commerçantes déguerpies jeudi dernier au rond point de Nzeng-Ayong dans le 6è arrondissement de Libreville par les agents de la mairie centrale, ont exprimé vendredi leur volonté d’être relogés dans un bref délai en vue de soulager les responsables de familles dont la seule principale activité a été brusquement interrompue.
« Nous souhaitons que les autorités municipales trouvent une solution salutaire et rapide en nous installant là où nous pouvons convenablement écouler nos marchandises. Car depuis jeudi, certaines femmes reviennent sur les lieux pour vendre leurs denrées. Le commerce est notre principale source de revenu », a déclaré l’une des commerçantes de Nzeng-Ayong, Jeanne Ibinga.
Au lendemain de leur déguerpissement jeudi dernier, les commerçantes s’étaient rendues au domicile de la présidente de la coopérative des femmes commerçantes du Gabon, Patience Dabany, qui a rassurée ces dernières quant à leur relogement.
Un dénouement que Marie Joséphine Dabany entend trouver de commun accord avec les autorités municipales de Libreville.
Une autre vague, la plus importante avait opéré un sit-in d’une journée devant le bâtiment abritant les services du ministère en charge des Affaires sociales et de la Promotion de la femme.
Malheureusement, la ministre, Angélique Ngoma, n’a pu recevoir ces femmes, mais a promis de discuter avec ces dernières dans un délai proche en vue de trouver des solutions au problème auquel elles sont confrontées.