Les reporters photographes gabonais viennent d’avoir une séance de travail à la direction générale du travail de l’Economie sociale et des acteurs non étatiques pour organiser ce corps de métiers, améliorer leurs conditions de travail et leur représentation professionnelle. Ils souhaitent se regrouper en coopérative afin de bénéficier du soutien des départements de l’Economie sociale et de la Communication pour mieux sécuriser leur profession. Les reporters photographes tentent de s’organiser pour mieux structurer ce métier et protéger ses membres. Une séance de travail a récemment été organisée à la Direction générale du Travail, de l’Economie sociale et des Acteurs non étatiques à Libreville entre les membres de cette direction et les reporters photographes indépendants du Gabon.

Cette réunion visait l’organisation de ce corps de métier pour sécuriser les travailleurs, accroître leurs revenus et améliorer leurs conditions de travail et leur représentation auprès des instances administratives et des partenaires potentiels.

Dans le cadre de sa politique de promotion de l’entreprenariat collectif, le département de l’Economie sociale a cherché à poser les premiers jalons de l’organisation collective de ces acteurs non étatiques pour la mise en place d’un cadre d’exercice structuré et conforme aux règles éthiques et techniques de leur profession.

«Il faut qu’ils se mettent soit en association, soit en coopérative. Nous aurions voulu qu’ils soient en coopérative parce que cela leur permettrait de s’organiser pour atteindre un certain nombre de marchés», a expliqué monsieur Boulanga du ministère de l’Economie sociale.

«Les pouvoirs publiques peuvent constituer un bon marché pour eux, en organisant des séminaire, des colloques, des ateliers. Ce sont des marchés qui sont ouverts aux photographes, s’il y a un partenariat entre les administrations et les photographes organisés et structurés, cela leur permettrait d’accéder à ces marchés», a ajouté monsieur Boulanga.

«Nous avons la possibilité de voir dans quelle mesure le ministère de la communication peut leur apporter un supplément de connaissance dans leur travail», a enfin le membre du département de l’Economie sociale.

Les reporters photographes présents à cette séance de travail ont loué cette initiative et saisi les enjeux d’une telle organisation pour le développement et la reconnaissance de leur profession.

«Nous les photographes reporters gabonais avons beaucoup des problèmes sur le terrain. Je crois que l’idée est la bienvenue, maintenant la balle est dans notre camp. Quitte à nous de bien s’organiser afin que l’idée puisse voir le jour» a déclaré Jean Pierre Mba, reporter photographe indépendant.