Les chantiers de construction des logements sociaux dans les banlieues de Libreville ont récemment reçu la visite du ministre du Logement et de l’Habitat, Josué Mbadinga, pour faire le point sur l’avancement des travaux. Au terme de cette tournée, le ministre a déploré les phénomènes d’occupation anarchique des terrains et de vente illégale des parcelles, qui freinent l’avancement de ces importants projets censés juguler la crise latente du logement à Libreville avec la construction de 3 000 logements sur les sites de Bikélé et Angondjé. Le patron du département du Logement et de l’Habitat, Josué Mbadinga, s’est récemment rendu sur les sites de Bikélé et Angondjé, à la périphérie de Libreville, où ont été entrepris la construction de 3000 logements sociaux pour prévenir la crise du logement qui guette la capitale gabonaise.
Cette visite devait permettre au ministre de faire le point sur ces projets d’envergure d’une superficie respective de 1500 et 4000 hectares aménagés et viabilisés, qui doivent accueillir 3000 logements de standing moyen.
Si la délégation ministérielle a pu se réjouir de l’avancement effectif des travaux de viabilisation et de construction sur les deux sites, de nombreux problèmes ont été relevés qui entravent le déroulement normal des travaux et le respect du calendrier fixé par la tutelle avec les entreprises adjudicataires des marchés, qui prévoit notamment la livraison de la première tranche à l’échéance de mars 2009.
«Il faut vite agir pour essayer de lever les obstacles qui malheureusement se posent pour l’avancement de ces projets», a expliqué le ministre du Logement, Josué Mbadinga.
Le ministre a annoncé à cet effet qu’il ferait «un compte rendu exhaustif aux plus hautes autorités de l’Etat pour que nous puissions avoir les instructions nécessaires et les moyens qu’il faut pour faire avancer la construction de ces structures».
Les techniciens du département ont expliqué que les travaux étaient freinés par l’occupation anarchique des terrains, souvent induits par la vente illégale des parcelles de terrains. Ces phénomènes entraînent des complications dans les procédures de d’expropriation et de relogement des populations, constituant un frein à l’avancement normal des travaux.
A propos des multiples réclamations adressées à la tutelle par les expropriés depuis le début des travaux, le ministre Mbadinga a rappelé que «l’administration n’examinera pas les problèmes pour faire plaisir à X ou à Y», et que «l’examen de tous les dossiers qui relèvent du contentieux se fera au vue des dispositions de la loi».
La construction de ces 3000 logements sociaux entre dans le cadre de la politique prioritaire de logement initiée par gouvernement à travers sa feuille de route et qui doit prévenir une potentielle crise du logement à Libreville, où les populations rencontrent de plus en plus de difficultés à se loger convenablement. Le coût global du projet est estimé à 58 milliards de francs CFA.
je vais plus m’appesantir sur l’occupation anarchique des terrains.je trouve que l’analyse du problème est très limité et qu’il était souhaitable de donner les causes de cette occupation.il ne faut pas seulement incriminer les populations car leurs comportements ne font que montrer que l’Etat a failli à sa mission.Est ce qu’il est facile d’avoir un titre foncier ou une parcelle à Libreville même lorsqu’on a un peu de moyen? j’aurais souhaité que vous répondriez à cette question .merci