Le directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CNOU), Guy Roger Kambogo, a tenu une conférence de presse le 29 octobre dernier au ministère de l’Enseignement supérieur pour faire le point sur les travaux de réhabilitation des campus des différents établissements universitaires du pays. Il ressort de ce bilan d’étape que les lenteurs du circuit financier n’ont permis le démarrage des travaux qu’en octobre, avec trois mois de retard sur le calendrier prévisionnel, entraînant des complications dans le délogement temporaire des étudiants, notamment sur le campus de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville où certains étudiants refusent d’évacuer les lieux le temps des travaux. Le bouleversement du calendrier prévisionnel pour la réalisation des travaux de réhabilitation des campus universitaires entraîne des complications sur le terrain, où les étudiants s’apprêtent à reprendre les cours.
Pour faire le point sur l’avancement des travaux de réhabilitation des cités universitaires de l’Université Omar Bongo de Libreville (UOB), de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) ou encore de l’Université des sciences de la santé d’Owendo (USS), le directeur général du Centre des œuvres universitaires (CNOU), Guy Roger Kambogo, a tenu une conférence de presse le 29 octobre dernier dans les locaux du ministère de l’Enseignement supérieur, à Libreville.
Le directeur général du CNOU a expliqué que les retards accusés dans le déblocage des fonds nécessaires à la réalisation de ces travaux de réhabilitation avaient entraîné un retard de trois mois dans le démarrage effectif des travaux.
Le calendrier prévisionnel du CNOU fixait le début des travaux au mois de juillet dernier, tablant sur la période de vacances scolaires pour minimiser les répercussions sur les conditions des étudiants résidants, mais ce qu’en octobre dernier que les travaux ont pu effectivement démarrer, alors que les étudiants s’apprêtent à rejoindre les salles de classe.
Il avait été décidé que les pavillons devaient être vidés pendant l’exécution des travaux, «parce qu’on ne pouvait pas garder les étudiants dans une situation d’obscurité et de manque d’eau», a expliqué Guy Roger Kambogo.
A l’USS d’Owendo, les résidences universitaires ont été dûment évacuées le temps des travaux, mais à l’UOB notamment, les autorités administratives se heurtent au refus de certains étudiants de libérer les pavillons, notamment ceux qui gèrent une activité commerciale dans ces locaux.
A cet effet, le CNOU a décidé de dédommager les seuls étudiants détenteurs de la quittance établie les autorisant à tenir cette activité dans les pavillons.
«On se bat pour que les réhabilitations se fassent dans les délais les plus courts», a rappelé le directeur général du CNOU, qui notamment annoncé que des mesures répressives seraient prises à l’encontre des récalcitrants.
«Ce sont leurs conditions de vie qui s’en trouveront améliorées», a enfin souligné Guy Roger Kambogo.
Face aux multiples grèves des étudiants pour dénoncer l’insalubrité, l’insécurité, le délabrement des bâtiments et du matériel de cuisine, les difficultés d’approvisionnement en eau ou encore la désuétude des installations électriques dans les différents établissements universitaires du pays, le gouvernement avait décidé à la fin de l’année académique 2007/2008 de débloquer les fonds nécessaires à la réhabilitation des cités universitaires.