Le Professeur Ratanga Atoz, réputé dans le milieu universitaire gabonais pour être fort en coup de gueule s’est offusqué d’être en marge de l’ouverture de l’atelier de validation du projet de création des établissements de formation aux métiers de la communication et de ne pas avoir été, ni associé aux travaux préparatoires, ni copté pour être membre du bureau qui va conduire les assises pendant trois jours. « Comment peut-on dépenser autant d’argent pour appeler les experts pour mettre en place des programmes alors que j’ai tous les curricula de formation. J’ai formé pendant dix ans la majorité des journalistes gabonais », s’est-il écrié.
La cellule N°2 sur les curricula va, en effet travailler sur la mise en place d’une maquette des programmes d’enseignement standard de l’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en conformité avec le nouveau système en vigueur dans les universités africaines.
Trois offres de formations seront examinées par les experts affectés à cette cellule notamment l’offre de formation proposée par la commission technique de l’université Omar Bongo, la monture modifiée sur sa partie recherche et représentée par le ministère de la communication et les curricula des formations de l’UNESCO.
Docteur d’Etat en Histoire et enseignant à la faculté des lettres et sciences humaines de l’université Omar Bongo (IUOB) de Libreville, le Professeur Ratanga a pendant 10 ans, dirigés le Centre Universitaire des Sciences Politiques (CUSPOD) lequel a formé la quasi-totalité des journalistes gabonais.
