Les femmes commerçantes déguerpies récemment par l’opération coup de point de la mairie de Libreville, reviennent peu à peu sur les lieux en procédant une novelle fois à l’occupation anarchique du Rond point et du feu tricolore de Nzeng-Ayong dans le 5ème arrondissement. « Nous ne pouvons pas rester simplement à la maison car la majorité des femmes que nous sommes ici, a des charges », a déclaré l’une des femmes commerçantes.
« On ne fait pas un bras de fer avec les autorités de la mairie, mais on déplore leur manière de faire. Avant de nous chasser, il fallait d’abord trouver un endroit pour nous caser », a-t-elle ajouté.
La mairie de Libreville, Jean-Francois Ntoutoume Emane, dans le souci de voir la capitale gabonaise un peu plus propre a crée une brigade spéciale constituée de gendarmes et policiers pour lutter contre les marchés anarchiques.
Selon certains agents de sécurité, le nombre qui constitue cette brigade est insuffisant, obligé de se positionner rien qu’au marché Mont Bouet.
Le grand carrefour des feux tricolores du quartier Nzeng-Ayong à Libreville, la capitale gabonaise est souvent plongé dans un embouteillage terrible. La cause de cette situation, le marché anarchique qui a poussé spontanément à cet endroit de grande affluence.
Il est à noter que ce carrefour n’est pas le seul à voir sortir de nulle part un marché. Bon nombres de carrefours vivent cette situation.
C’est donc fort de ce constat que la municipalité de Libreville a décidé de prendre le problème à bras le corps en procédant à une campagne de déguerpissement aux fins de lutter non seulement contre l’insalubrité qui résulte de cette situation, mais en plus de rendre la circulation plus fluide à ces endroits.
La précédente équipe municipale avait déjà entrepris une telle opération. Un succès qui fut d’une brève durée puisque les commerçants n’avaient mis que quelques mois pour réinvestir les lieux en dépit des interdictions posées par la mairie de Libreville.