La Fédération nationale des associations des parents d’élèves (FENAPEG) « fortement » inquiétée par la grève des enseignants déclenchée le 6 octobre dernier, a appelé jeudi à Libreville lors d’une conférence de presse, la Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation (CONASYSED) à la reprise des cours. La présidente de cette structure, Christiane Békalé a invité les enseignants en grève à reprendre les cours, s’inquiétant d’une année scolaire qui n’a pas toujours démarrée et qui met les parents et les enfants dans des situations complexes.
« Nous devons nous mobiliser pour dire non à cette grève », a lancé Mme Békalé devant des parents d’élèves venus nombreux à cette réunion.
« Ce n’est pas du normal d’autant plus que le gouvernement a pris l’engagement de résoudre les problèmes posés par les enseignants », a-t-elle dit.
Mme Békalé indique que le gouvernement de la République a tout mis en place pour résoudre les points inscrits dans le cahier de charges, affirmant à l’heure actuelle que près de 915 dossiers sont en cours de traitement.
La CONASYSED malgré les propositions du gouvernement de régulariser les situations administratives des agents et d’évaluer leurs revendications financières avait refusé de suspendre la grève tout en poursuivant les négociations entamées depuis septembre avec le gouvernement.
Ces derniers jours, la CONASYSED a durcit le ton en introduisant dans leurs doléances, la prime d’incitation à la fonction d’enseignant.
La FENAPEG constate également que la CONASYSED « n’a pas du tout respecté » leur engagement à la suite d’une audience accordée par le Chef de L’Etat Omar Bongo Ondimba. Car, selon cette fédération, les responsables des syndicats avaient pris l’engagement de convaincre leur membre à reprendre les cours le lundi 03 novembre dernier.
Sur instruction du Président de la République, le gouvernement a débloqué 5 milliards de francs CFA pour désamorcer la grève des enseignants du secteur public qui paralyse le système éducatif national.