Deux plaintes ont été déposées les 7 et 8 juillet au parquet de Paris par Paul Rebollo et le docteur Pierre Pyebi Oyoubi, à l’encontre du professeur Bruno Eto, ses sociétés et laboratoires biomédicaux et ses collaborateurs, pour détournement de propriété industrielle, escroquerie et menaces de mort. Le 23 septembre dernier, le professeur Eto, avait présenté à Libreville la Fagaricine 532 comme un puissant immunostimulant naturel de sa découverte, ouvrant de nouvelles perspectives pour le traitement des malades du Sida, notamment pour les enfants et les femmes enceintes pour qui le traitement est compatible. Le docteur Pierre Pyebi Oyoubi, éminent médecin gabonais, a revendiqué dans une plainte déposée le 7 juillet dernier au Tribunal de grande instance de Paris le paternité de la Fagaricine 532, et dénoncé un vaste complot qui aurait été orchestré par le professeur Eto pour s’approprier son invention et détourner des financements.
Le parquet de Paris a été saisi de deux plaintes, avec celle de Paul Rebollo, qui s’ajoutent à celle déposée le 5 février dernier, à l’encontre du professeur Bruno Eto, de sa société Etobiotech à Paris, du laboratoire TBC dans le nord de la France et de son collaborateur, Jérôme Gombaud, pour «détournement de propriété industrielle , fabrication illégale de médicaments, abus de confiance, escroqueries, spoliation, faux et usage de faux, calomnie, diffamations, propagation de rumeur d’assassinat et menaces de mort».
Les plaignants expliquent que «le docteur Pyebi Oyoubi, inventeur de la Fagaricine, a mandaté Bruno Eto courant 2003 pour déposer en France le brevet pour protéger sa découverte dénommée Fagaricine 532».
«Peu de temps après, se répandit une rumeur sur la mort du président du Gabon, dont le docteur Pyebi était le médecin personnel. Cette rumeur a provoqué la disgrâce du docteur qui pour échapper à plusieurs tentatives d’assassinat a été contraint de se réfugier en France en août 2005, abandonnant ses biens, son épouse et sa fille au Gabon», poursuit la plainte.
«Pendant ce temps, Bruno Eto a multiplié les manœuvres pour s’approprier le Brevet d’Invention de la Fagaricine», dénoncent les plaignants.
«Après m’avoir signé divers contrats et mandats où il se présentait comme le propriétaire de cette invention, j’ai présenté en toute bonne foi Bruno Eto en Libye où des institutions avaient accepté de financer la fabrication et la commercialisation de ce produit», affirme monsieur Rebollo, ajoutant que «monsieur Bruno Eto (…) a alors multiplier les manœuvres pour m’écarter de mes relations et poursuivre tout seul les démarches que j’avais entreprises».
«Devant mes menaces de plainte en France, Bruno Eto s’engagea à ne plus se rendre en Libye et ne plus intervenir sur la Fagaricine (…) [mais] le docteur Eto et Jérôme Gombaud ont poursuivi leurs démarches à travers diverses structures juridiques (sociétés et association) et se sont rendu à nouveau en Libye, pour la dernière fois du 29 mai au 2 juin 2008, puis sont allé au Gabon où ils ont fait courir le bruit de mon assassinat en Libye et de celui à venir du Docteur Pierre Pyebi Oyoubi», accuse Paul Rebollo dans sa plainte du 8 juillet.
Monsieur Rebollo affirme également que le président Libyen «aurait alloué les 3 millions de dollars que j’avais demandés pour la réalisation du laboratoire. (…) ces fonds auraient été détournés et partagés. (…). Monsieur Eto aurait ainsi construit une maison au Cameroun et une autre en Haïti».
«Le docteur Bruno Eto est un usurpateur qui s’est soustrait à la confrontation avec le corps médical avec qui j’avais organisé des rencontres et a engagé une démarche parallèle préférant des subventions occultes à un crédit officiel des autorités libyennes pour financer un projet industriel destiné à répondre aux demandes de la République Démocratique du Congo», poursuit la plainte de monsieur Rebollo.
«Le docteur Eto a également cherché à faire vendre le brevet qui ne lui appartient pas par l’intermédiaire d’une société Sud-Africaine», ajoute encore le plaignant.
Il précise également que «ni le laboratoire de Biotechnologie T.B.C – France, ni le laboratoire Transcellab ne sont un département de Biotechnologie de la Faculté de Médecine Xavier Bichat qui n’est en rien concernée par les recherches revendiquées par ces deux sociétés de droit privé. (…) vérification faite, il [monsieur Eto] squatte un local d’une autre personne qu’il a pu abuser».
Le docteur Pyebi Oyoubi, a effectivement expliqué avoir mandaté monsieur Eto «afin d’effectuer les démarches auprès de l’Institut National de la Protection Industriel, pour protéger ma découverte que j’ai baptisée Fagaricine 532. Je lui demandais de mentionner le nom du Docteur en Pharmacie Alphonse Louma en temps qu’inventeur et lui proposé d’y rajouter son nom dans le cadre de notre collaboration à venir mais qui restait à définir».
Et que celui-ci aurait «constitué à mon insu la société Etobiotech pour gérer le brevet de la Fagaricine 532, sans y être habilité».
Le docteur Pyebi accuse le professeur Eto et son collaborateur monsieur Gombaud d’avoir «rendu visite au docteur Alphonse Louma à qui ils ont demandé de rester neutre et ont déclaré que monsieur Rebollo avait été assassiné en Libye et que j’allais l’être à mon tour. (…) messieurs Eto et Jérôme Gombaud ont donc répandu cette rumeur d’assassinat en Afrique et en France à leur retour».
«Bruno Eto m’a trompé en utilisant à tord l’intitulé de la Faculté de Médecine de Paris – Xavier Bichat ; tente de me spolier en s’attribuant la propriété de ma découverte ; commercialise des produits fabriqués sans mon accord alors que je suis seul détenteur de la formule et des dosages ; a fabriqué et livré en Libye des produits ; met en danger la santé des patients à qui il fournit des produits «contrefaits» ; continue à vouloir me contourner et m’écarter de toutes mes relations en France, au Gabon et en Libye et répand la rumeur de mon assassinat prochain après celui de Monsieur Rebollo qui m’assiste dans mes démarches», conclu le plaignant.
Au regard du préjudice moral et matériel subi, le docteur Pyebi Oyoubi demande au tribunal de condamner monsieur Eto et son collaborateur à lui verser 1 000 000 d’euros en réparation du préjudice matériel, 500 000 euros en réparation du préjudice moral et 10 000 euros de remboursement des frais de procédure judiciaire.
Monsieur Rebollo réclame pour sa part 150 000 euros de réparation au préjudice matériel et 10 000 euros en réparation au préjudice moral à monsieur Eto, ainsi que 5 000 euros en réparation eu préjudice matériel et 10 000 euros en réparation au préjudice moral à monsieur Gombaud. Il demande également le remboursement des frais de justice engagés à hauteur de 10 000 euros.
Le docteur Pyebi a enfin demandé au tribunal «d’interdire à monsieur Eto, Jérôme Gombaud, les sociétés Etobiotech, TBC et toutes autres sociétés dans lesquelles monsieur Eto aurait directement ou indirectement des intérêts : de revendiquer la propriété de l’invention Fagaricine 532, de fabriquer et commercialiser directement ou indirectement la Fagaricine 532, de promouvoir et parler de la Fagaricine 532 en public, dans les congrès ou conférences, de se présenter en mon nom dans les manifestations internationales, ce qui lui donne force et crédit alors que j’ignore tout de ces agissements».
Le professeur Eto avait présenté le 23 septembre dernier à l’Institut de l’économie et des finances (IEF) de Libreville la Fagaricine comme un puissant immunostimulant naturel de sa découverte, qui ouvre de nouvelles perspectives pour le traitement des malades du Sida, notamment pour les enfants et les femmes enceintes pour qui le traitement est compatible.
La Fagara est une plante typiquement gabonaise déjà largement utilisée dans la médecine traditionnelle locale. La Fagaricine avait été présentée comme l’un des premiers médicaments issu de la pharmacopée traditionnelle qui parvient à obtenir les agréments de l’OMS Afrique et l’OAPI.
Bruno Eto, est un grand homme, les élucubrations de ces gens ne peuvent arrêter son génie. Il a à son actif des dizaines de médicaments déjà brevetés. Ce qui n’est pas le cas, du soit disant proprio de la Fagaricine. Pourquoi n’a-t-il pas eu gain de cause s’il est vraiment le possesseur de la formule. Je vous rétorque que la Fagara est aussi une plante camerounaise. Et d’ailleurs, ce Monsieur que j’appelle maitre chanteur doit apprendre à se taire que de faire un boucan qui ne fera que le discréditer. En tout cas Bravo grand prof, on laisse parler les gens!!!!!
Que justice soit faite
Les enfants ne vous battez pas pour les plantes qui poussent partout dans notre riches Gabon
Si le bandit à volé le nom que tu as crée trouve un autre nom!! aaaaaaaah vraiment
la prochaine fois tu feras attention
si le bandit a vraiment voler ta feuille ooooh n’ai pas peur il aura besoin de cette feuille pour se soigner au gabon la nature sait regler les problemes
reste tranquille le bondieu est la guééé