Solidarité, cohésion, synergie. Ce sont les trois maîtres mots sous l’empire desquels s’est ouverte, ce mardi, la 48ème Assemblée générale de l’Organisation Interafricaine du Café, à laquelle sont représentés les états membres ainsi que d’autres partenaires institutionnels et prives. Le premier ministre gabonais, Jean Eyeghé Ndong, a dit solennellement l’engagement de son gouvernement à soutenir toutes les initiatives en faveur du café africain. « Les pays africains doivent faire entendre leur voix, pour défendre leurs parts de marché. La 48 ème Assemblée générale de l’OICA, a poursuivi Jean Eyeghé Ndong, doit renforcer les synergies et le rôle de notre instrument de coopération sur le plan international».
« Cela suppose, a-t-il continué, que nos pays doivent cultiver entre eux une cohésion qui transcende les barrières idéologiques, les particularismes. ».
Le chef du gouvernement gabonais a voulu tout de suite renvoyer les délégués à envisager les « attentes fortes et nombreuses », les « solutions efficaces pour résoudre durablement les problèmes » et le devoir pour l’Afrique de reconquérir son rang.
Ramenant son intervention à la dimension socioéconomique, Jean Eyeghé Ndong a affirmé que la caféiculture demeure un important facteur de développement, de cohésion sociale et de stabilité politique.
Il a dit l’intérêt que porte le Gabon au rôle du Café dans le développement du continent et, par-dessus tout, à l’intégration africaine et mondiale.
Le premier ministre gabonais a conclu, en disant sa conviction que « la participation aux débats sera porteuse de promesses pour reprendre en mains la filière et jouer un rôle prééminent dans l’éradication de la pauvreté en Afrique ».