Le président élu Barack Obama présentera, lundi 1er décembre, son Conseil national de sécurité, avec notamment la nomination très attendue de son ancien rivale Hillary Clinton à la tête du département d’Etat. Les rumeurs faisant de Mme Clinton la nouvelle patronne de la diplomatie américaine se sont fait plus insistantes ces dernières semaines. Le choix de M. Obama d’inclure la sénatrice de New York dans son administration semble désormais quasiment acquis. Citant plusieurs sources au sein du Parti démocrate, le New York Times assure qu’Hillary Clinton sera bien nommée secrétaire d’Etat en remplacement Condoleeza Rice.
Preuve supplémentaire, l’entourage de la sénatrice de New York confirme que cette dernière sera présente lors de la conférence de presse que tiendra M. Obama, lundi à Chicago. La nomination de Mme Clinton à ce poste, impensable il y a encore quelques mois, a notamment été facilitée par les engagements pris par son mari Bill Clinton auprès de l’équipe de M. Obama, selon les médias américains. L’ancien président aurait accepté de révéler les noms des quelque 200 000 donateurs de son organisation caritative, ce qu’il avait toujours refusé de faire, et s’est engagé à la transparence sur ses futurs engagements et revenus pour éviter tout conflit d’intérêt.
Barack Obama devrait également confirmer l’actuel secrétaire à la défense Robert Gates dans ses fonctions, une première dans l’histoire politique américaine. En effet, jamais un secrétaire à la défense n’avait servi sous des administrations républicaine et démocrate. M. Gates devrait rester au Pentagone pour assurer une continuité à l’heure où les Etats-Unis mènent deux guerres de front en Irak et en Afghanistan.
En outre, le futur président américain devrait annoncer les nominations de Janet Napolitano, gouverneure d’Arizona, au département de la sécurité intérieure et du général James Jones, un ancien commandant de l’OTAN, au poste de conseiller à la sécurité nationale. Enfin Susan Rice, conseillère de M. Obama, devrait devenir ambassadrice à l’ONU et Eric Holder, ancien haut responsable sous Bill Clinton, hériterait du ministère de la justice.
source: le monde avec AFP et AP