Les artistes gabonais ont souhaité, samedi que l’agence nationale pour la promotion artistique et culturelle (ANPAC) « soit dynamique ». Les artistes tels Landry Ifouta, Aziz Inanga, déclarent en chœur leur espoir de voir la nouvelle équipe mettre « les bouchés doubles pour la mise en place du bureau des droits d’auteurs attendu depuis la création de l’ANPAC en 1980.
Pour Mackjos, nommé le Baobab de la musique gabonaise, « ces journées nous ont permis de connaître le vrai fonctionnement de l’ANPAC. Nous étions dans un gros paquet, aujourd’hui, les choses commencent à se préciser. »
L’ANPAC met juste en place le bureau gabonais des droits d’auteurs (BUGADA), qui sera autonome et privé.
En 1986, 700 millions avaient été alloués à l’ANPAC une somme qui s’est envolée des caisses de l’ANPAC.
« Nous espérons que cette fois les artistes ne se feront plus arnaquer », ont déclaré la majeure partie des artistes interrogés
L’actuel Directeur de l’ANPAC, Cyriaque Assoumou Ndong, a succédé à François Ndong Obiang.
Les premières « journées portes ouvertes de l’ANPAC » se sont tenues du 28 au 29 à Libreville.