L’arrivée à Libreville du président Bozize, à deux jours du début du Dialogue Politique Inclusif, est perçue comme une « dernière revue, une dernière séance de réglages », selon un familier de la scène politique centrafricaine résidant dans la capitale gabonaise.
Certaines sources, ayant requis l’anonymat, croient déceler en cette visite du président centrafricain son désir de voir son homologue gabonais assister à l’ouverture du forum. En appui de cette assertion, on rappelle qu’il a fallu trois réunions du Comite de suivi, pour que tous les protagonistes de la crise s’accordent sur les points qui compromettaient l’aboutissement du processus de paix.
On s’attend que François Bozize invite Omar Bongo Ondimba à assister personnellement à l’ouverture solennelle du Dialogue inclusif. Le ministre centrafricain de la Communication, Cyriaque Gonda l’a laissé entendre dans une interview à l’agence Centrafrique Presse vendredi dernier.
La Loi d’amnistie générale, le remaniement du comité d’organisation du DDR (Désarmement, Démobilisation et Reconversion) et la représentation des protagonistes et des forces vives au sein du Comite de coordination du Dialogue Politique constituaient les principaux obstacles à la tenue du forum de Bangui.
L’ancien président burundais Pierre Buyoya présidera le Dialogue inclusif centrafricain, qui débute samedi 5 décembre prochain et durera 15 jours.