Paul Marie Gondjout, le secrétaire national chargé des élections de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD, opposition) est monté au créneau ce mardi à Libreville pour exprimer les réserves de sa formation politique sur la loi électorale en prélude des sénatoriales. Se référant ainsi à la loi organique 8/96 du 15 avril 1996 relative à l’élection des sénateurs en son article 8, Paul Marie Gondjout rappelle que le collège électoral de la première Chambre du parlement gabonais est « composé de députés et d’élus locaux de chaque circonscription, il s’agit des députés du département et de la commune ou de l’arrondissement urbain, des conseillers départementaux ».

Selon lui, l’UGDD est « surpris de constater que c’est une simple commission interministérielle qui soit mise en place pour régler un problème aussi épineux qui demande l’adhésion de toute la classe politique » du pays.

Dans cette logique, il soutient que « si tant est que ce collège électoral doit être modifié, il devrait l’être par voie parlementaire et non par une autorité administrative ».

Malgré ce tableau à demi-teinte « l’UGDD se satisfait pleinement du souci du Chef de l’Etat d’améliorer le processus électoral face aux blocages que pourraient constituer certaines dispositions de la loi électorale »

La convocation du collège électoral devant renouveler le mandat des sénateurs est fixé au 18 janvier 2009.