Norbert Epandja, artiste compositeur arrangeur gabonais et président du « syndicat des artistes », a été, de l’avis des spécialistes de la question des droits d’auteurs au Gabon, le grand absent des journées portes ouvertes qui ont été organisées les vendredi 28 et samedi 29 novembre derniers à Libreville par l’Agence de Promotion Artistique et Culturelle du Gabon (ANPAC). Auteur de deux chansons bien connus sur le répertoire de la musique gabonaise : « Mon pays des jeunes » en 1979 et « Moanda ville des oiseaux et ville des amoureux » en 1989, Norbert Epandja était considéré jusqu’à ce que se tiennent les dernières assises, comme le défenseur le plus ardent, à en croire certains observateurs locaux, des droits d’auteurs. C’est-à-dire la juste répartition des revenus tirés de la diffusion des œuvres de l’Artiste.
En 2001 et 2002, il avait tenté, sans succès, d’interdire la diffusion de la musique gabonaise au motif que les chaînes de télévision et de radio ne payaient pas les droits d’auteur aux artistes.
Pour les nombreux artistes présents à ce rendez-vous, le week-end du 28 au 29 novembre 2008, Norbert Epandaj, de l’avis de certains d’entre eux, notamment Angèle Assélé « a raté le grand rendez-vous avec l’histoire ». Et elle de poursuivre : « Les journées portes ouvertes auraient été pour Norbert Epandja, le moment le plus attendu où il aurait pu faire toutes les propositions nécessaires allant dans l’amélioration des conditions de vie des créateurs des œuvres de l’esprit.»
Les textes qui ont été amendés par les participants seront déposés prochainement sur la table du Gouvernement pour examen.