La phase pilote de l’opération d’immatriculation des Gabonais économiquement faibles, débutée lundi dernier dans la province de l’Estuaire, a pris fin jeudi à Owendo (banlieue sud de Libreville). L’opération initiée dans le cadre de la mise en place de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a permis de recenser près de 300 personnes, d’après le fondé de pouvoir de la Caisse, Annie Maroga.
L’opération a commencé sans campagne d’information, a indiqué Mme Maroga, expliquant que le démarrage proprement dit aura lieu en janvier 2009.
« Cette première phase a permis d’expérimenter l’opération, notamment de constater toutes les difficultés sur le terrain », a précisé Mme Maroga avant d’ajouter que « toutes les dispositions seront prises lors de la prochaine opération pour assurer une couverture maximale ».
L’opération qui s’est déroulée de manière simultanée dans les villes de l’intérieur du pays a consisté à recenser les populations démunies.
Un récépissé est délivré au demandeur avant l’octroi d’un numéro matricule.
Les populations pourront alors se présenter dans les structures sanitaires répertoriées dans tout le pays pour recevoir des soins « prioritaires » avec notamment des médicaments génériques qui seront pris en compte par la Caisse.
« La vie est difficile, on attend beaucoup de cette Caisse. Le volet social est le plus important car, les soins médicaux coûtent chèrs dans notre pays », a estimé, Jacqueline Mboumba, mère gabonaise de cinq enfants.
La CNAMGS a été créée par le gouvernement pour soutenir les familles gabonaises économiquement faibles.