A quelques heures de la fête musulmane de l’Aïd el-Kébir (ou Aïd al-Adha), le marché à mouton de « petit Paris » de Libreville, est le théâtre de rude marchandage entre acheteurs et marchants. Les chiffres sont discordants selon que l’on parle de moutons ou de chèvres. Mais, dans tous les cas de figures, le marché de « Petit Paris » dans le 3éme Arrondissement de Libreville littéralement envahi par les chèvres et moutons venus du Cameroun et du Tchad.
Les chalands se frottent les mains. Depuis lundi dernier plus de 800 chèvres ont été vendus pour une valeur cumulée de 4 millions de FCFA
Selon Mamadou, vendeur de mouton, cette fête dope les ventes.
L’Aïde -el-Adha a beau être un marronnier, les prix, de l’avis des clients ont pris de l’ascenseur cette année « les moutons, sont plus chers que l’an dernier » s’indigne l’un d’eux.
« Les sommes sont importantes -il faut compter de 100 000 à 450 000 FCFA voire plus pour un mouton et pèsent lourdement sur les finances des plus défavorisés », ajoute un autre.
La « fête du mouton » ou l’Aïd-el-Adha (ou Aid-al-Kebir « la grande fête ») est le souvenir du sacrifice d’Abraham (Ibrahim) à qui Dieu avait demandé de sacrifier son fils unique, selon la tradition musulmane..