Le ministre gabonais de la Communication, Laure Olga Gondjout, a eu jeudi, à Libreville, une intense activité qui l’a conduit tour à tour à recevoir le nouvel ambassadeur de France au Gabon, Jean-Didier Roisin, le Nonce apostolique au Gabon et au Congo Monseigneur André Carrascosa Coso, l’Ambassadeur du Brésil au Gabon, Carlos A. Ferreira Guimaraes et la directrice générale du CICIBA, Marie –Hélène Mathey-Boo. Avec ces diplomates, le ministre de la Communication, de la Poste, des Nouvelles technologies de l’Information a évoqué les questions de coopération bilatérale entre son département et les pays et institutions qu’ils sont venus représenter.
L’ambassadeur de France au Gabon a rappelé que cette visite entrait dans le cadre des rencontres avec certains membres du gouvernement après son arrivée dans le pays. De même, il a souligné qu’ils ont évoqué le projet de création de l’institut national de journalisme et des nombreuses actions de formation que la ministre se propose d’initié ou qu’elle a déjà initié. « Nous avons ainsi vu dans quelle mesure l’Ambassade de France, la France pourra inscrire ses propres initiatives dans ces diverses actions », déclaré le diplomate Français.
Pour le Nonce apostolique, il s’agissait d’apporter un cadeau du Saint siège pour la fête de Noël au ministre de la communication à l’endroit de la population gabonaise. En effet, « on a apprêté un réseau satellitaire et il y a un signal qui est offert. Je suis donc venu dire au ministre que si la télévision gabonaise veut, nous lui donnons gratuitement les quatre cérémonies de Noël célébrées par le Pape », a-t-il déclaré.
L’Ambassadeur du Brésil quant à lui, est venu jeter les bases d’un programme de coopération dans le domaine de la Communication entre les deux pays. Programme qui doit être examiné par le gouvernement brésilien tel que indiqué par Carrascosa Coso.
Enfin, Mathey-Boo a indiqué qu’ils sont venus, pour ce qui les concerne, présenter l au ministre un projet de communication qui va permettre de connecter tous les centres de recherche de l’Afrique vers l’Europe. Ce projet, précise –t – elle, est fait en partenariat avec le Centre de documentation de l’Enseignement supérieur, Universitaire et de la Recherche de Kinshasa (CEDESURK), qui fédère par le biais des nouvelles technologies, toutes les universités et centres de recherche de Kinshasa.