La conférence-débat sur la crise financière internationale et les perspectives de l’économie gabonaise, organisée par le gouvernement gabonais s’ouvre mercredi à l’immeuble Arambo de Libreville où de nombreux thèmes seront examinés en vue de sensibiliser et d’informer les populations sur ces questions d’actualité.
ces assises de Libreville donneront lieu, pendant deux (2) jours (du 7 au 8 janvier), à l’analyse de nombreux thèmes, entre autres, la « crise financière internationale et son impact sur l’économie mondiale » qui sera présenté par le professeur Daniel Cohen, enseignant à l’Ecole normale supérieur et à l’Université de Paris 1 (Panthéon Sorbonne), tandis que son homologue gabonais, Jean-Jacques Ekomie de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville interviendra sur « la crise financière, quels enseignements pour l’économie gabonaise ? », avant que ne soit évoqué par le Fond monétaire international (FMI) « les nouvelles perspectives de croissances des économies africaines ».
De même, seront abordés dans la foulée des thèmes tels que « quelle politique monétaire pour sortir de la crise ? » présenté par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC); « l’impact de la crise financière sur l’économie gabonaise et les perspectives de sortie » qui sera analysé par le ministre de l’Economie, des Finances; « la stratégie du secteur privé gabonais face à la crise » vu par le Conseil patronal gabonais (CPG).
Outre les membres du gouvernement gabonais et les intellectuels, les opérateurs économiques des secteurs du bois, des mines, du pétrole interviendront lors de cette conférence – débat placée sous le haut patronage du président de la République Omar Bongo Ondimba.
Depuis quelques semaines, les séminaires et autres colloques se multiplient au Gabon autour de la crise financière. Le 17 décembre dernier, le bimensuel gabonais d’information économique, « Gabon Economie », avait organisé un forum sur la question avec en pointe de mire « l’économie gabonaise face à la crise financière internationale».
Dans ce contexte, la filière bois a subi de plein fouet les effets de cette crise avec la chute des ventes à l’export au moment où les recettes diminuaient.
L’impact de la crise sur les marchés financiers et monétaires a conduit le gouvernement gabonais à revoir à la baisse le budget 2009 de 30 % par rapport à 2008. La loi de finances est ainsi revenue à 1773,8 milliards de francs CFA contre 2485, 5 milliards de francs CFA précédemment.