« Un mauvais climat social volontairement entretenu au Gabon mènerai sournoisement des manœuvres de déstabilisation contre l’appareil d’Etat », a déclaré ce mardi le Premier ministre gabonais Jean Eyeghe Ndong, à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux au chef de l’Etat Omar Bongo Ondimba.
Le premier ministre a réitéré l’appel patriotique du Chef de l’Etat lors du discours adressé à la nation le 31 décembre dernier. « Les Gabonais ont compris que la première institution de la République ne peut accepter que l’Etat soit affaibli du fait d’un radicalisme pour le moins curieux et une expression inappropriée de la demande sociale », a dit M. Eyeghe Ndong, faisant allusion aux grèves dans le pays.
Le Chef du gouvernement a rappelé que le radicalisme syndical ne doit constitué en aucun cas un fond de commerce pour certains, ni d’alibi pour d’autres, menant sournoisement des manœuvres de déstabilisations contre l’Etat qui demande à travailler dans la sérénité. « Il est clair que personne n’y gagnerai », a-t-il ajouté.
Depuis quelques mois au Gabon, le front social est fortement menacé par des grèves à répétitions, notamment celle des enseignants qui paralysent le système éducatif depuis la rentrée des classes le 6 octobre 2008.