Un dernier hommage a été rendu ce lundi au messe de la gendarmerie de Mouila au commandant de brigade de Yétsou dans le département de la Moughalaba (Sud-est de Mouila), l’adjudant Martin Moutsotsi, décédé dans la nuit du 25 au 26 décembre dans sa maison où il vivait seul, a appris le correspondant de GABONEWS.
« Sa famille était à Libreville suite aux manques d’établissements secondaires et de structures hospitalières et de vie adéquates », a dit le commandant de légion de gendarmerie de la Ngounié, le colonel major Sosthène Eténo, visiblement ému.
Toute la journée du 25 décembre, a –ton appris, l’adjudant Martin Moutsotsi ne présentait aucun signe de maladie. On l’avait vu dans la bourgade passer du beau temps en compagnie de ses proches. La surprise a été grande lorsque ses voisins ne l’on pas vu sortir de bon matin comme d’habitude. Curieux, ils ont été obligés d’utiliser les moyens forts et de découvrir un corps sans vie. Une enquête a été ouverte pour comprendre les circonstances de sa mort.
L’adjudant Martin Moutsotsi dont les conditions de vie, à l’instar des autres responsables administratif ne sont pas facilitées était l’unique agent de sécurité et de défense dans cette localité de moins de 2000 âmes. Sans moyen roulant, le commandant de brigade de Yétsou était condamné à multiplier des voyages sur Mouila (96 km) pour venir se ravitailler.
La dépouille a quitté Mouila le 5 janvier, juste après les hommages rendus par ses collègues d’arme. L’inhumation s’est effectuée le 6 janvier au village Dikoutou dans le département de Mougoutsi à Tchibanga dans la province de la Nyanga (Sud-ouest). Il laisse derrière lui une femme et plusieurs enfants.