Les travaux de la Conférence débat sur la « Crise financière internationale et les perspectives de l’économie gabonaise », devant se dérouler sur deux jours, ont été ouverts ce mercredi à l’immeuble Arambo du ministère des Finances par le premier ministre, Jean Eyeghé Ndong.
L’initiative gouvernementale vise à diagnostiquer objectivement les fondements de la crise et son impact sur l’économie gabonaise avant d’envisager des issues.
Des actions à court, moyen et long termes seront également identifiées à tous les niveaux pour surmonter rapidement la situation actuelle et envisager l’avenir avec beaucoup plus de sérénité.
Autrement dit, afin de rendre l’économie locale moins vulnérable, la conférence va permettre de trouver des stratégies pour contrer la crise et la protéger par la diversification de ses ressources.
Plus de 350 participants des institutions, des Universités, des organismes, les parlementaires, les membres du Conseil économique et social (CES), les élus municipaux, les entreprises, les syndicats, les responsables de la Chambre de commerce et de l’industrie, ceux de la Cour des comptes, du Conseil national de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), ainsi que les hauts fonctionnaires de l’administration prennent part à ces travaux.
Le gouvernement à travers certains de ces départements ministériels, la Confédération patronale gabonaise (CPG), le Fonds monétaire international (FMI), la Banque économique de l’Afrique centrale (BEAC), et des experts financiers qui sont des invités animent cette conférence.
La propagation de la crise financière actuelle, née entre autres de la crise immobilière américaine dont les effets sont semblables à ceux du krach boursier de 1929, a entraîné une forte contraction de la demande globale des pays du Nord et de l’Asie qui ont restreint l’accès du bois gabonais à leurs marchés.
En dépit de la crise, le budget de l’Etat gabonais pour l’année 2008 a été augmenté le 18 septembre de plus de 830 milliards de francs CFA, soit une hausse de 69,9% par rapport à la loi de finances initiale.