A l’occasion de la rentrée solennelle ce mercredi à Libreville, la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, a promis des sanctions contre les fauteurs de troubles qui s’illustreront lors des sénatoriales prévues ce dimanche 18 janvier dans le pays.
En présence du chef de l’Etat gabonais Omar Bongo Ondimba, des membres du gouvernement, des présidents des institutions républicaines ainsi que des représentants des missions diplomatiques à Libreville, la présidente de la Cour constitutionnelle a indiqué à propos de l’élection des sénateurs que « conscient du rôle qui est le sien, le collège électoral doit s’en tenir à la stricte application de la loi électorale ».
Ainsi, Marie-Madeleine Mborantsuo a indiqué qu’il « serait dommage que la Cour en vienne, par exemple, à sanctionner tel ou tel d’inéligibilité ».
« La Cour n’hésitera pas de le faire le cas échéant ; soit parce qu’une urne aura été cassée ; soit parce que des électeurs auront été séquestrés ou encore que des violences ou autres forfaits auront été commis dans les bureaux de vote ou aux abords », a-t-elle déclaré.
Concernant cette élection, la présidente de la Cour constitutionnelle a rappelé qu’il s’agit là d’une élection au suffrage universel indirect. En ce sens que ce n’est pas le peuple qui sera appelé à choisir directement les sénateurs.
Ce sont, a-t-elle précisé : les députés, les conseillers départementaux et les conseillers municipaux qui procèderont à ce vote.
La campagne en vue du renouvellement du Sénat a débuté le 3 janvier dernier. Elle s’achèvera le 17 janvier à minuit et le collège électoral sera convoqué le 18 janvier dès 7h précises (6hGMT) pour se refermer à 18h (17h GMT).
Dans le pays, ce sont 66 sièges électoraux qui sont concernés par le scrutin. En tout 150 candidats briguent le suffrage des grands électeurs (élus locaux et députés) pour renouveler les 120 sièges que comptera désormais la chambre haute du parlement gabonais.