Les commerçantes exerçant aux abords des trottoirs, transformés en marché anarchique à hauteur du PK5 dans le troisième arrondissement de Libreville, souhaitent que la mairie de Libreville hâte l’aboutissement des travaux de construction du hangar devant leur servir de marché. « Nous sommes fatiguées d’être traitées comme des moins que rien. Regardez comment nous sommes chassées tout le temps alors que nous ne sommes là que pour vendre nos produits et nourrir nos familles », a déclaré Berthe M. une des vendeuses du PK 5.

« En plus, à chaque descente des agents de la mairie, nous enregistrons des pertes considérables dues à la précipitation. Cela nous gène énormément et nous voulons donc que ces gens qui nous ont chassé des trottoirs nous donnent un vrai marché. Nous aussi, nous voulons travailler», a-t-elle ajouté hystérique.

Installées de manière anarchique sur les trottoirs dans le but d’écouler leurs marchandises composées en majorité de denrées alimentaires et périssables, les commerçantes du petit marché du PK5, à l’instar des autres exerçant dans l’illégalité à travers la ville, font actuellement les frais des actes de déguerpissement menés par les agents municipaux.

Selon certaines entreprises adjudicataires interrogées sur le terrain, le redémarrage des travaux de construction et d’extension de ces marchés seront consécutifs à la mise en place du budget de fonctionnement de la municipalité pour l’exercice 2009.

Les commerçants exerçants de manière anarchique sur les domaines publics ont été déguerpis par la nouvelle équipe municipale lors d’une vaste opération de salubrité pupblisue en vue de rendre la capitale gabonaise « un peu plus propre » et belle.