Les grands électeurs de la commune de Libreville et celle d’Owendo ont voté ce dimanche sans incidences dans les bureaux de vote de leur arrondissement respectif sous la supervision de la Commission nationale électorale autonome et permanente (CENAP).
Les dix sept grands électeurs du 3ème et du 4ème arrondissement ont voté dans les deux bureaux à l’école publique de Glass et de l’école pilote où il y a eu un seul candidat, Claude Aristide Damas Ozimo, en lice pour le compte du Parti démocratique gabonais (PDG).
Au 5ème arrondissement, à l’école Sainte Thérèse de Lala, le collège électoral pour l’élection des sénateurs a accompli également son acte civique.
Dans cet arrondissement, les grands électeurs ont votés pour deux sièges. Deux candidats sont en lice au 1er siège, Louis Daniel Akerey Rassaguiza du PDG et Roger Agondjot Wora de l’Union du peuple gabonais (UPG), au 2ème, seul Jean Marie Obame du PDG est candidat.
L’édile de Libreville, Jean-François Ntoutoume Emane et le maire d’Owendo Jeanne Mbagou se sont réjouis du fait que les élections des sénateurs se soient passées sans incidences majeurs et dans une quiétude absolue.
« Le principe des votes est définit par la Cour constitutionnelle, de tel sorte que seuls les élus locaux, les conseillés municipaux, les maires et les députés considérés comme les grands électeurs ont droit de faire le choix des sénateurs, » a expliqué Endazokou Innocent, président d’un bureau de vote.
Le président de la CENAP, Jean Aboghe Ella, au cours d’un point de presse, avait lancé la campagne pour les 152 candidats de toute l’étendue du territoire nationale partant du 2 au 17 janvier dernier.
Le mandat des sénateurs est de 6 ans contre 5 pour les députés et 7 pour le président de la République. Le renouvellement du Sénat est intégral. Sa première élection date du 9 février 1997 et son dernier renouvellement du 9 février 2003.
Le président du Sénat est la deuxième personnalité de l’Etat du fait qu’il assure l’intérim de la fonction présidentielle en cas de vacance du pouvoir avant l’organisation d’un scrutin présidentiel dans les 45 jours.