La Commission de surveillance des marchés financiers d’Afrique centrale (COSUMAF) a organisé le 19 janvier dernier au Centre culturel français de Libreville (CCF) une conférence sur le thème de «l’innovation, l’éduction, la gestion des actifs au service des épargnants et le développement économique». Animé par un expert français cette conférence devait permettre aux organes de régulation des finances d’identifier les voies d’une transition sécurisée du marché sous-régional vers des modèles financiers novateurs. Le développement du marché financier sous-régional suscite des réticences eu égard à la crise financière internationale qui a fragilisé les plus grandes places boursières du monde. Epargné de la dégringolade financière mondiale grâce à son faible poids, le marché financier d’Afrique centrale cherche des stratégies fiables pour un développement sécurisé.
La Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF) a initié à cet effet le 19 janvier dernier au Centre culturel français (CCF) de Libreville, une conférence débat sur le thème de «l’innovation, l’éducation, la gestion des actifs au service des épargnants et le développement économique».
Animée par un expert français, Pierre Bollon, cette conférence adressée aux acteurs du marché financier sous-régional a permis d’éclaircir les stratégies envisageables pour une structure pourvoyeuse de crédits d’exploiter l’épargne et de satisfaire sa clientèle en se prémunissant des risques encourus à travers les nouveaux modèles financiers.
«Le thème de ma conférence était le nécessaire équilibre entre d’une part l’innovation financière, et d’autre part la protection des épargnants. C’est un équilibre difficile à trouver dans tous les pays. On le voit bien dans le monde entier avec la crise mondiale financière», a rapporté l’expert français, Pierre Bollon.
«Cet équilibre, la COSUMAF essaye de le trouver par les nouveaux textes qu’elle prépare, en particulier un texte sur la résommation des marchés financiers et des Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), qui sont des instruments d’épargne pour les petits épargnants et pour les institutionnels», a poursuivi le conférencier.
Pierre Bollon a affirmé que «par cet épargne, l’épargnant va permettre de mieux financer l’économie, son développement, l’Etat, les entreprises et les infrastructures».
Si elle présente des risques en raison d’un manque de garanties, l’accessibilité de l’épargne aux petits opérateurs économiques reste un facteur clé pour le développement économique de la sous-région.