La secrétaire générale de l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH-Sida (OPDAS), Maïté Mapangou a indiqué ce vendredi, qu’elle animera une conférence samedi 24 janvier sur le thème « Grossesse précoce et sida » au Centre culture Français de Libreville (CCF) en vue de la sensibilisation et des jeunes en particulier.
« Nous avons compris que nous n’avons pas trouvé le bon message. Que ce soit ceux véhiculés dans les affiches, les panneaux ou dans les dépliants », c’est pour cette raison, indique-t-on, que cette conférence a pour cible la jeunesse dans l’optique de mieux l’outiller et de lui permettre d’interroger sur les contours de ces problèmes.
Le but de cette conférence est d’interpeller les jeunes, a précisé madame Mapangou: « nous voulons leur faire comprendre qu’ils sont les plus concernés. Pourquoi ne se réveillent-ils pas ? C’est leur avenir, leur corps, c’est leur santé ».
« Nous voulons les amener à trouver des messages qui puissent être porteur afin d’induire un changement de mentalités, de comportement » a-t-elle ajouté.
Soulignant que la jeunesse est la frange la plus vulnérable au VIH-Sida, la secrétaire générale de l’OPDAS a souhaité que « que les messages aient un impact sur les jeunes et qu’ils arrivent à faire en sorte que le grand taux de contamination puisse baisser au sein de cette même jeunesse ».
« Il faut que les jeunes apprennent à se dépister avec leur conjoint avant de faire des rapports non protégés. Il faut un réveil au sein de la jeunesse gabonaise », a-t-elle conclu.
L’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH-Sida (OPDAS) est une coalition de 40 épouses de chefs d’Etat qui agit pour la lutte contre cette pandémie.
Les premières dames ont pris l’engagement en 2002 à Genève d’user de leur capacité pour améliorer la vie des familles vulnérables par le biais d’un plaidoyer auprès de leurs Etats respectifs en vue de la mobilisation des ressources tant humaines que financiers pour cette pandémie.