L’Organisation des premières dames d’Afrique contre le VIH-Sida (OPDAS) section gabonaise est paralysée depuis lors par le manque de sponsors qui devraient aider la structure à mener efficacement ses missions sur le plan national, a-t-on appris vendredi de la secrétaire générale de cette organisation, Maïté Mapangou.

Selon Mme Mapangou, « un seul soutien financier direct a été fait par le ministère en charge du SIDA. Il s’agissait de mener des activités pour la Journée mondiale de lutte contre cette pandémie, le 1er décembre 2008. »

En revanche, « il n’y a pas eu de renouvellement du don de 100 moustiquaires fait en 2007 par le ministère des affaires sociales ; ce qui pose un grave problème de protection de la mère et de l’enfant contre le paludisme,» a-t-elle fait remarquer.

Le constat est le même avec des sociétés : « celles qui nous soutenaient lorsque madame la présidente de l’OPDAS-Gabon, Edith Lucie Bongo Ondimba était sur le terrain ne le font plus, » a-t-elle confié.

Néanmoins, « il faut noter qu’un accord de financement a été cependant obtenu du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA) afin de tirer les deux modèles de dépliants et des livrets de pairs éducateurs en 2000 exemplaires chacun, en janvier 2009.