L’absence de statut, faisant de facto un vide juridique, a constitué le motif principal du report à une date ultérieure de l’Assemblée générale de la Ligue provinciale de football de la Ngounié (Sud), portant sur l’élection d’un nouveau bureau exécutif, ce samedi à Mouila. Avant de passer au point portant à l’élection du nouveau comité directeur, le président sortant, Honoré Manfoumbi, a demandé au secrétaire général, Yves Ilahou Mboumba de vérifier le quorum en procédant à l’appel du collège électoral constitué principalement des présidents des sous ligues départementales ou de leurs représentants.
La question du président du club Lac Bleu Omnisport, Charles Nzégo, « Peut-on avoir les statuts sur lesquelles le bureau sortant s’appuie pour diriger l’élection et désigner le collège électoral ? » a été à l’origine de ce report qui a fait couler beaucoup d’ancre et de salive.
« Il y a quatre ans, c’est bien vous qui m’avez donné le mandat de conduire la Ligue provinciale de la Ngounié et aujourd’hui, je vous dirais que je suis arrivé au terme du mandat que vous m’avez confié », a déclaré plutôt le président sortant à l’endroit des présidents des sous ligues départementales en ouverture de l’Assemblée générale en présence de deux délégués de la FEGAFOOT.
« En l’absence de cadre juridique local, nous ferrons référence aux statuts de l’instance supérieure qui sont celles de la FEGAFOOT », a indiqué le président sortant en réponse à la préoccupation des clubs.
Mais, a-t-on appris du secrétaire général de la FEGAFOOT les statuts de la structure mère sont elles même caduques selon des manquements observés et dénoncé par la FIFA.
C’est sur ce constat que le secrétaire général de la FEGAFOOT va conseiller à l’Assemblée générale de reporter cette élection suite au vide juridique constaté.
« Je suggère que le bureau actuel continue de gérer les affaires courantes et travaille immédiatement sur les statuts de la ligue qui vont être soumis à la FEGAFOOT pour amendement afin que l’Assemblée générale de la Ngounié se tienne rapidement sur des bases incontestables ».
C’est sur ces termes que le président Manfoumbi a levé la séance, tout en souhaitant que les deux candidats, Jean François Boussougou Bousset (commissaire de police) et Hyanice Bigouagou Diloussa (adjoint à la mairie centrale) dont les dossiers avaient déjà été enregistrés et présentés à l’Assemblée générale participent à la confection des statuts, objet du contentieux.