L’édile de la capitale gabonaise a déclaré au cours de l’entretien accordé récemment à GABONEWS et AFRICABLE qui sera diffusé ce jeudi dans le cadre de la campagne « Un week-end à Libreville », « qu’il entend faire de Libreville une ville digne du Gabon et de son président, Omar Bongo Ondimba ». Cet entretien a eu lieu dans le cadre des grandes interviews réalisées conjointement par la chaîne panafricaine, Africable et Gabonews.ga.
D’emblée, le maire de la commune de Libreville a indiqué que, « l’ambition qui m’anime n’est pas l’ambition d’un homme, mais d’une équipe constituée des maires adjoints, de divers arrondissements et d’un effectif de près de 2800 agents municipaux », rappelant ainsi son dessein de mettre toutes les composantes de son administration à l’édification d’une ville sûre et prospère.
« Au lendemain de mon élection, le Chef de l’Etat m’a adressé une lettre avec une tonalité personnelle où il me demandait de relever les défis avec brio », a –t- il mentionné, avant d’ajouter que « Libreville c’est la capitale du Gabon et donc sa première vitrine et il est bon que cette ville soit digne de ce nom ».
Et de poursuivre, « nous avons initié l’opération « Libérez les trottoirs », « Libérez les places publiques » qui étaient transformées en ghetto, des lieux qui étaient de coupes gorges et qui recelaient des trafics de tout genre: trafic de drogue, d’armes notamment à l’ancienne gare routière », a-t-expliqué.
L’édile de Libreville, parlant de l’ancienne gare routière, affirme que « cette gare routière où les travaux débuteront au mois de février, deviendra la plus grande place de la République gabonaise ».
En vue de la modernisation des espaces commerciaux, le premier magistrat de la capitale gabonaise souligne que « les trottoirs ont été libérés, les marchés vont être construits », ce qui donnera à la ville un visage rayonnant.
Par ailleurs, « nous avons commencé le nettoyage du bord de mer en aménageant des bancs publics et en embellissant les paysages qui s’y trouvent. Nous allons nous atteler bientôt à faire fonctionner les fontaines publiques ».
Ce qui nous rassure, a-t-il précisé, « c’est que toutes ces opérations trouvent l’assentiment des citoyens gabonais qui nous témoignent de leur engagement, surtout les commerçantes. Nous sommes un peu comme les médecins chinois à l’époque, les mains nues mais la volonté anime l’ensemble des agents de la mairie », a-t-il ajouté.
« Les commerçantes commencent à comprendre par exemple qu’on ne peut pas se développer dans l’insalubrité. Car nous sommes au siècle du développement durable. Et je crois que ce concept prend d’abord corps depuis chez soi à la maison », a fait remarquer Ntoutoume Emane.
C’est pourquoi, a-t-il soutenu, « nous avons aussi institué une journée citoyenne pour laquelle le mois d’avril, tous les agents de la mairie, les cadres, les maires, y compris moi-même seront dans les rues pour épurer les caniveaux et pour débroussailler le long des concessions ».
« Je crois que la meilleure façon de donner des leçons c’est par l’exemple. Si nous avons institué cette journée citoyenne, c’est pour montrer aux Librevillois qu’il leur incombe aussi de nettoyer aux abords de leurs concessions ou au-delà, sinon si on vivrait dans la saleté en s’exposant aux maladies tropicales », a affirmé Ntoutoume Emane
L’intégralité de cet entretien sera diffusé sur AFRICABLE ce jeudi en direct de la mairie de Libreville où sera lancée de la campagne « Un Week-end à Libreville ».