Au débarcadère du camp Boiro à Port-Gentil, chef-lieu de la province pétrolière de l’Ogooué-Maritime (Sud-ouest), le prix de la baguette de pain est désormais vendue à 150 FCFA au lieu de 110 ou 100 FCFA comme partout dans la commune, a constaté le correspondant de l’AGP.
Ce produit de consommation courante qui ne respecte pas les normes de fabrication légale de 250 à 300 grammes a augmenté sans que les fabricants ne donnent des explications.
L’envolée du prix du pain se déroule au nez et à la barbe de la municipalité qui pourtant prélève des taxes sur les vendeurs à la sauvette au Camp Boiro au détriment des consommateurs désabusés.
La crainte des consommateurs face à cette augmentation est qu’elle puisse désormais être entériné de fait.
Le pain qui constitue, dans plusieurs foyers, un aliment de base au même titre que le riz, est sollicité à chaque moment de la journée pour accompagner les mets quotidiens.
Vendu dans les boulangeries et les échoppes sous plusieurs formes, cette denrée est conservée dans des conditions hygiéniques jugées alarmantes.
Le pire est que la qualité et les conditions dans lesquelles il est vendu à ce débarcadère n’intéressent pas les autorités, ce qui, de l’avis des consommateurs, pose un problème de santé publique qui devrait interpeller les services compétents.
Officiellement le pain est vendu à 125 FCFA au Gabon, mais il est courant de voir des boulangeries appartenant pour la grande majorité aux Syro-libanais de ventre cette denrée à 100 FCFA voire même 75 FCFA. Ce pain ne respecte pas souvent les normes agrées de fabrication.