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Gabon: Le leader du PSD fête le nouvel An avec ses militants et sympathisants à Mouila

Le leader du Parti social démocrate (PSD, majorité présidentielle), Pierre Claver Maganga Moussavou a, bien fêté samedi en sa résidence de Mouila le nouvel An avec les militants et sympathisants de son parti.

M Maganga Moussavou, plus appelé par ’’PC’’ de son prénom Pierre Claver, également ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Evaluation des politiques publiques dans le gouvernement remanié le 14 janvier 2009, s’est excusé du retard pris pour venir fêter le nouvel An avec les militants et populations de Mouila, faisant porter ce chapeau à ses lourdes charges familiales et celles de membre du gouvernement, avant de leur souhaiter, à tous, les ’’vœux de santé, bonheur, prospérité’’, demandant au Très haut d’accompagner les actions de chacun.

L’honorable Maganga Moussavou, élu du siège unique de la commune de Mouila en 2007 avec 1432 voix soit 36,51% devant ses huit autres adversaires politiques, a soutenu sa présence par un don aux populations pluriethniques d’une machine à râper les tubercules de manioc et de nombreux rafraîchissants à l’assistance attentive.
Comme son épouse Albertine Maganga Moussavou qui l’a précédée, le leader du PSD a évoqué le problème de la ’’petite crise interne’’ au sein du parti sur le vote ’’contre’’ de deux de ses conseillers aux sénatoriales dernières. En effet, deux grands électeurs, Jean Bernard Ndongot et Alain Mombo Mambo auraient voté contre leur formation politique en faveur d’un autre, le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), freinant ainsi les chances du PSD à se faire un sénateur.

A cette occasion, il a dépeint son image d’être un fils et homme politique ’’tribaliste’’, malgré ’’l’achat’’ éventuel de ses deux conseillers d’ethnie Tsogho et Nzébi, contrairement à lui d’ethnie Punu. ’’Au lieu de voir le problème de triche et de trahison, on veut nous entraîner sur un terrain très glissant des ethnies’’, a-t-il dit à propos, rappelant que ’’si j’étais tribaliste, je n’aurais pas épousé une femme d’ethnie Sango à cent pour cent et si je l’étais, j’écarterais les ethnies non Punu en faisant mes dons habituels’’. ’’Il suffit de comprendre que, qui veut noyer son chien l’accuse de rage’’, a ajouté l’orateur.

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