La société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) mène en ce moment des discussions particulièrement constructives avec le gouvernement, a affirmé le président directeur général de la SEEG dans un point de presse tenu mardi au siège de l’entreprise qu’il dirige. François Ombanda a déclaré que «la mise en œuvre des engagements du gouvernement va permettre de mener à bien ces travaux et opérations nécessaires» et que «le retard de cette mise en œuvre se traduit malheureusement par un retard opérationnel».
«La SEEG a mobilisé des moyens techniques et humains considérables pour faire face à la situation et assurer un retour à la normale le plus rapidement possible», a confirmé son PDG.
Le point de presse du patron de la SEEG était sensé justifier, entre autres désagréments reprochés à son entreprise, la longue coupure d’électricité qu’a subie Libreville dans sa quasi totalité, de vendredi 13 à samedi 14 février.
Ce n’est que deux jours plus tard qu’un début d’explication avait été fourni par la SEEG, laissant entendre que cette coupure était due à «un début d’incendie sur l’un des trois transformateurs du quartier Bellevue 1».
François Ombanda a indiqué que les causes de l’incident sont en cours d’analyse, tout comme sont lancées les procédures d’approvisionnement relatives à la remise en service dudit transformateur, qui est absolument nécessaire pour sécuriser la desserte en électricité du centre ville.
«La SEEG a dépassé les objectifs de desserte de la population fixés à fin 2008. Plus de 240 milliards de FCA ont été investis sur près des 400 programmés. Soit plus du double des prévisions établies en 1997», a affirmé François Ombanda, renchérissant que «depuis la mise en concession de la SEEG en 1997, le taux de croissance moyen de la consommation a atteint 5% pour l’eau et 8% pour l’électricité».
Il a renvoyé à la courbe de croissance des abonnés au service public de l’eau et de l’électricité de 1996 à 2008, qui laisse entrevoir un doublement : de 94. 000 à un peu plus de 200. 000 abonnés pour l’électricité et de 51. 000 à 120. 000 clients pour l’eau.
«Beaucoup a donc été fait. Cependant il reste encore à faire d’ici la fin de la concession, en 2017, pour accompagner le développement du pays et offrir un service de qualité à la population», a conclu le Président Directeur Général de la SEEG.