Intervention de Mr Jimmy Mapango, Président du MODOI, lors de la tenue du premier meeting constitutif de la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National à Paris les 20, 21 et 22 février 2009. Ce discours fut prononcé le vendredi 20 février au matin lors de la cérémonie d’ouverture des travaux de la Coalition.
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Le monde bouge, le monde change…
Les puissants de ce monde, sont victime du lancé des chaussures.
Comme lorsque l’on écrase un serpent venimeux dans mon village.
Les nations sont troublées et en pleines décadences, les peuples sont ballotés et en effervescences.
Les maîtres de ce monde, ont détruit eux-mêmes le monde.
(Aux organisateurs de ces moments si enthousiasmants, riches en perspective pour l’avenir de notre pays, nous vous disons imo pectoré (en latin) qui veut dire merci du fond du cœur)
Merci du fond du cœur car…
Peu importe notre engagement désormais.
Le Gabon tient sur un fil de rasoir.
Nous-mêmes entant que peuple de la jeune république. Nous sommes depuis longtemps spectateur de l’écriture de notre histoire.
Pourtant c’est maintenant que nous avons rendez-vous avec notre destin commun.
C’est important de le savoir. Car dorénavant l’esprit est en mouvement.
Comme dans toutes les nations nous avons connu les joies et les pleurs.
Comme tous les peuples, en ce moment crucial de notre histoire, nos lendemains s’annonces incertains.
Et même si, sur le chemin, nous sommes troublés à l’idée, que d’énormes difficultés nous attendent.
Nous gardons fortement l’espoir qu’un Gabon nouveau est possible.
Il est alors urgent, de briser les chaînes qui retiennent captifs l’âme de notre réalisation entant que nation libre.
Il nous est impératif donc, de sortir de la nuit sombre de l’ignorance, pour nous élever vers le sommet de la montagne d’où nous vient la lumière.
Ensemble sortons de la corruption et de la distraction de la division.
Délivrons-nous de toutes ses impuretés infâmes qui alourdissent notre élévation.
Pour sortir des ténèbres qui nous enveloppent mes frères, mes amis.
Mais ce n’est pas d’une insurrection dont nous avons besoin. C’est une résurrection que nous réclamons.
Oui, une résurrection pour sortir du caveau d’une vie faite que d’humiliation et de précarité, de pauvreté et de misère.
Dans un océan de deuils et de larmes, d’insouciance et de désinvolture, de survivance et de jalousie, qui nous étranglent chaque jour, aussi bien dans notre pays que dans nos destinations d’exiles.
Sortons du complexe d’infériorité qui dure depuis la longue nuit des temps.
Nous ne pouvons plus attendre, c’est maintenant ou jamais.
Le temps est venu d’en sortir du marasme.
Le temps est venu. Où ! Notre patriotisme doit être le reflet de « Gabon d’abord ». Parce que, nous sommes aussi un peuple spirituellement riche.
Le temps est venu. Où ! Les idéaux de droiture, de justice et d’équité annonce le firmament d’une aube nouvelle qui vient ; enfin ! Pour le bonheur de tous les hommes.
Le temps est venu. Où, vous avez entendu dire qu’il vous faut mourir pour défendre la patrie. Mais nous, nous vous disons, le temps de vivre longtemps pour bâtir le Gabon nouveau est arrivé.
Vous avez encore, entendu dire, comme ils savent si bien le dire, que l’Afrique est trop grande, l’Afrique est perdue à jamais. Et qu’il vous est impossible de relever ses défis.
Mais nous ; nous nous vous disons ce jour, que le temps est venu pour que chacun s’affirme là où commence son destin.
Nous saluons ici les initiatives courageuses et les soubresauts actuels de la fin annoncée de la France Afrique devenue sénile.
Au regret des iniques méfaits de son pathétique parcours, qui nous indique à présent qu’il y a une nouvelle page de notre histoire à remplir.
Aux acteurs en France et en Afrique de la France Afrique. Sachez que ce qui nous unis compte plus que ce qui nous divise.
Ce qui n’a pas pu être pu faire hier en cinquante ans d’indépendances. Ne pouvons nous pas le faire maintenant ensemble pour le bonheur de nos nations et de nos peuples ?
Mais ! Au-delà des demi-vérités. Au-delà de la décrépitude constatée sur le continent. Notre engagement est éclairé à la lumière de l’avenir glorieux de notre Afrique.
Parce que l’amour que nous avons pour l’Afrique est invincible. Oui elle est invincible.
Mais, nous savons qu’un jour. La forêt des abeilles au cœur du Gabon qui a gardé jalousement les secrets mystérieux d’une histoire non contée, qui n’a pas fini de traverser les âges.
Se dévoilera d’elle-même, nous le savons
Ce jour est-il arrivé ? Oui il est arrivé.
Nous savons que les chants mélodieux de nos courants d’eau, les rythmes et les danses qui viennent de nos diversités culturelles.
Qui font d’abord échos dans nos moments de silence.
Ensuite pendant nos rassemblements et nos fêtes multicolores si magnifiques nous enivrent de bonheur, ils transportent ?
L’espoir de la grande Afrique que nous avons à bâtir ensemble.
Ce jour est-il arrivé ? Oui il est arrivé
Nous le ressentons maintenant.
Où êtes-vous les bâtisseurs de mon Afrique ?
Levons-vous bâtisseurs de la nouvelle Afrique. Le temps est venu. Le temps est venu.
Car ! Si nous sommes condamnés à avancer ensemble.
Si nous devons emprunter la route du développement ensemble. C’est parce que nous sommes ensemble.
L’Afrique est une grande nation. Nous sommes un seul peuple. Nous avons une même destiné.
Le temps du Gabon nouveau est venu. Le temps de la nouvelle Afrique est arrivé.
Cependant nous avons encore en mémoire, le souvenir que nos grands parents ont obtenu l’indépendance du Gabon dans la paix.
Ils ont laissé à nos Pères un pays en paix.
Aussi vierge sur le plan du développement, qu’immensément riches de ses ressources humaines, de son soul sol et de sa diversité.
Le devoir qui incombe à nos pères, amis et compatriotes qui nous gouvernent.
Serait de léger à cette génération un héritage dont elle n’aura pas à souffrir de sa gestion.
Afin que le moment venu, elle passe la main sans peine à la génération qui va suivre.
Pour notre part ! Pour notre part au Modoi, l’ONG que je dirige.
Nous ne courrons pas après un poste électif, mais nous poursuivons le but qui rend sa dignité au Gabon au cœur du berceau de l’humanité.
Nous poursuivons le but qui élève la conscience de l’humanité au-dessus des bassesses que l’on ne peu trouver. Que dans la vallée de l’arrogance, de la cupidité, de l’égoïsme.
Ainsi, nous ne pouvions conclure notre propos sans ajouter.
Que rendre sa dignité au Gabon, c’est aussi réconcilier l’Afrique avec elle-même, et s’est là un cri qui interpelle tous les hommes de notre temps. Sans distinction de race ni de religion. Mais, bien plus l’Afrique et sa diaspora.
Levons-nous mes frères, mes amis. Allons-y au Gabon le même jour et à la même heure. Allons-y en Afrique.
Levons-nous, oui ! Levons-nous. Le temps est venu. Notre temps est venu.
Ce jour est-il arrivé ? Oui il est arrivé…
Ce jour est-il arrivé ? Oui il est arrivé…
Bâtisseurs de mon Afrique. Amis de l’Afrique. Bâtisseurs de la nouvelle Afrique.
Nous en appelons à vous.
Oui ! Nous en appelons à vous.
Ensemble nous sommes l’espoir. Le temps de l’Afrique c’est maintenant où jamais.
Un Gabon nouveau est possible.
Que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse le Gabon nouveau et que toute la nouvelle Afrique soit bénite.
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Ce texte est superbe, je ne m’en lasse pas. Je vais le faire suivre à tous mes contacts. Merci Jimmy