Le président équato-guinéen, Téodoro Obiang Nguema Mbazogo a décidé dimanche de renforcer les capacités de l’armée, une semaine après l’attentat perpétré contre le palais présidentiel de Malabo la capitale par des présumés rebelles nigérians du Mouvement pour l’Emancipation du Delta du Niger (MEND) venus de la mer et en l’absence du Président en déplacement à Bata. Le chef de l’Etat s’exprimait au stade de Malabo (la capitale) au cours d’une manifestation de « condamnation et de soutien » à son régime réunissant environ 2 mille personnes, à l’instar des autres villes du pays.
Le Numéro un de la Guinée Equatoriale a en outre annoncé l’interdiction de navigation aux embarcations anonymes dans les eaux territoriales équato-guinéennes et l’expulsion des sans papiers.
Obiang Nguéma Mbazogo, revenant sur les événements du 17 février dernier à indiqué que l’opération, purement politique, visait sa personne à travers son élimination physique, d’où le renforcement de la défense de l’intégrité territoriale.
Le Président Obiang Nguéma a ainsi promis une récompense s’élevant entre 500.000 et 5 millions de francs CFA à toute personne permettant de démasquer les rebelles.
Par ailleurs, a-t-il ajouté, les assaillants ou les commanditaires seront jugés en terre équato-guinéenne et écoperont de peines exemplaires en Guinée Equatoriale, où l’on parle désormais de terrorisme, de mercenariat et de coup d’état pour qualifier les évènements du 17 février dernier au lieu d’attentat visant des intérêts économiques.
Le ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement de Guinée Equatoriale, Jironimo Ossa Ekoro, avait laissé entendre que « Les forces armées équato-guinéennes ont repoussé une attaque menée depuis la mer par des rebelles nigérians du Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger (MEND) ».
Selon lui, plusieurs assaillants ont été tués, précisant que « leur nombre n’était pas connu ».