M. Patrice Nendjot, un ancien membre du PDG et de l’UJPDG ayant assisté aux travaux portant création de la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National à Paris les 20, 21 et 22 février 2009 a fait parvenir à la Coalition la lettre ci-dessous depuis le 1 mars 2009. En voici le contenu.
——————
Lettre aux Gabonais
de la part de Patrice Nendjot
Chers toutes et tous,
Il y a quelques semaines lors de ma démission de l’UJPDG, j’avais exprimé avec une certaine amertume et déception les raisons de mon retrait de ce parti.
Je suis un homme de passion. Aussi, je ne pouvais tolérer que des politiciens, uniquement pour des raisons matérielles ou financières, trahissent des idéaux originellement partagés et tournent le dos au projet collectif qui était le socle des pères fondateurs (Emile Issembe et Paul Indjendjet-Gondjout en 1945). Ce parti à l’image du pays est dirigé par des égoïstes,des vautours assoifés du profit amassé de manière illicite au détriment du peuple gabonais.
J’éprouve aujourd’hui le sentiment d’avoir été trahi au regard du travail accompli au sein de PDG pendant plus de vingt ans (de mon rôle de capiste, membre du directoire de campagne de A.D.Berre, coordinateur général de l’UJPDG France, membre du bureau d’organisations des fêtes de l’indépendance du Gabon en France sous Jean Marie ADZE).
Le deuil de cette trahison, je l’ai fait et celà m’a pris quelques semaines pour m’en libérer, et après mures réflexions, j’ai décidé que ce sera avec la coalition du refus et de salut national et ou au travers de la societé civile et non plus dans les partis politiques que je pouvais servir le mieux mon pays le Gabon.
On voudrait nous faire croire que le changement que nous voulons faire est anodin, comme si les élections américaines n’étaient pas un bon exemple de changement avec un noir et jeune à,la tête de la première puissance du monde.
Mais non ! Ce changement est très important, historique même, et vous avez une responsabilité essentielle. N’oublions jamais que dans de nombreux pays des hommes et des femmes risquent leur vie pour dénoncer des agissements irresponsables. Nous qui avons la chance de pouvoir agir, faisons-le, et je vous appelle à participer très nombreux à ce travail avec la coalition du refus et de salut national et ou au travers de la société civile et non plus dans les partis politiques .
Car même si les gabonais ne comprennent pas toujours nos procèdures, ce changement va dire ce que l’avenir de notre pays sera.
Oui ou non, voulons-nous écrire une nouvelle page de notre histoire, vibrante et populaire ?
Oui ou non, notre parti va-t-il enfin bouger ?
Oui ou non, la nouvelle génération que nous sommes va-t-elle pouvoir prendre ses responsabilités ?
Oui ou non, le peuple que j’ai vu tellement présent et attentif au cours des évènements des années de 1990 et 1993, va-t-il venir vers nous (la coalition du refus et de salut national) parce que nous saurons lui redonner de l’espoir ?
L’histoire nous enseigne que les civilisations sont mortelles. Pourquoi en serait-il autrement pour le système Bongo Ondimba Comment, ce système peut disparaître s’il s’éloigne du peuple.
Même si ces mots nous secouent, il faut les entendre. Alors secouons-nous. Ne retournons pas à la case départ. Choisissons l’avenir. Donnons-nous un temps d’avance.
Nous n’avons pas le droit d’être faibles ou de disparaître au moment où le Gabon a besoin de nous.
N’oublions jamais la confiance que dix-sept millions de Français ont placé en nous, et pensons aussi à toutes celles et ceux cruellement déçus par une droite dont l’insolence le dispute à l’incompétence.
Aujourd’hui l’Amérique métissée, jeune et un sang neuf assume son histoire. Et nous? Pourquoi renoncer à tendre la main au changement qui frappe à la porte du gabon nouveau?. N’y renonçons pas. Nous le ferons.
Imaginons que les Gabonais, grâce à vous et nous, se ré-intéressent à la vie, à l’espoir, au rêve, à l’imaginaire…
Imaginons qu’on donne aux Gabonais, nous coalisés, les clefs pour comprendre le monde et donc peser sur les choix de société.
Imaginons que nous apportions au mouvement social notre énergie pour inverser les rapports de force entre la mauvaise gestion de la chose public et un avenir meilleur.
Imaginons un Gabon dans lequel le coût de la vie, désormais très modique, permettrait aux gabonais d’avoir une vie saine et zen.
Il faut oser un changement tellement fort, qui permettra aux Gabonais de sortir du chaos dans lequel le système qui nous gouverne depuis plus de quatre décennies s’arrêete. C’est là, la victoire future du peuple Gabonais.
C’est possible, comme viennent de le montrer les forces qui se sont rangées autour de Barack Obama.
Il faut oser tout transformer pour mieux atteindre notre objectif. Quel est cet objectif ? Humaniser le Gabon. Agir pour que les valeurs humaines s’imposent toujours sur le cynisme financier et la politique des ventristes. Un bout de changement ne suffira pas. Les tumultes actuels le prouvent. Avec la grève des enseignants et des syndicalistes Gabonnais. Je vous assure que nous sommes capables d’en faire autant qu’aux Ameriques. A condition de le vouloir.
Aussi, j’encourage toutes celles et tous ceux qui m’ont vu au travail dans le PDG et aux milieux associatifs en France et au Gabon, qui connaissent mes convictions et croit à un Gabon meilleur à me rejoindre au sein de la coalition du refus et de salut national. J’en appelle également aux déçus de la nouvelle realpolitik.
Lundi 1 mars,
Patrice NENDJOT
Président de l’Association Franco-Gabonaise (A.F.G)
Bonjour à tous,
Nous suivons avec beaucoup de retenue, de prudence et de lucidité l’ensemble d’actions que le BDP, les coalisés et tous les autres mouvements se disant impulseurs de changement au Gabon ou porteurs de changement réel initient ça et là.
nous saluons tout d’abord toutes ces initiatives et ces « déterminés » de la renaissance du Gabon qui dans les principes sont finement bien pensées et crédibles,
si nous portons un regard trop naïf dans les déclarations qui les soutendent et les cheminements proposés pour aboutir au vrai changement au Gabon nécessaire pour son développement à tous les niveaux cela revêt un caractère merveilleux.
si beaucoup de gabonais accueillent cette mouvance qui se dit apolitique avec enthousiasme et espérance d’un « salut » national sans un véritable esprit critique et surtout sans se référer aux manipulations passées, nous craignons que beaucoup d’entre eux accuseraient le coup d’une nième manipulation, donc une déception de plus qui aujourd’hui nous le présageons utilisent d’autres armes encore plus « perverses » que celles utilisées par le régime Bongo.
nous vous transmettons notre point de vue clairement sans langue de bois:
cette histoire de coalition pour le salut national, nous ne lui accréditons aucune véracité de faits, et la rangeons dans le placard des subterfuges politiciens.
c’est au pied du mur que le maçon sera jugé!!! Après beaucoup de bruit et de remuement!!
pour aborder l’objet de notre réaction qui concerne la démission de monsieur Patrice NENDJOT du PDG de façon générale, et son adhésion au mouvement, nous dirons ceci:
-déjà pour revenir à une des invitations de la coalition adressée à tout gabonais qui partagerait ses convictions à la rejoindre, nous trouvons scandaleux et indécent que des Pédégistes prennent part à ces grands travaux de renaissance et de reconstruction du Gabon, ce qui nous permet de mettre en « doute l’incontrôlabilité par le PDG de ce mouvement », loin d’être sectaires c’est une insulte au Peuple gabonais que d’inviter à la table de la refondation des membres de l’ancien régime qui a mis le Gabon à genoux par son incompétence, sa cruauté, son cynisme et sa voracité financières etc.
la raison est le déterminisme: les mêmes causes produisent les mêmes effets, ces gens ont été allaités, nourris et instruits par le système Bongo nous réfutons qu’ils soient rééducables où qu’ils apprennent en si « peu de temps » les valeurs indispensables et obligataires que doivent avoir tout inspirant du changement au Gabon: l’honnêteté sociale et intellectuelle, la loyauté, le patriotisme, l’abnégationisme, la non cupidité, l’humilité et l’esprit de sacrifice désintéressé, la compétence etc.
nous nous adressons maintenant à monsieur Patrice NENDJOT, pour vous dire que vous et vos acolytes demeurez jusqu’à preuve du contraire sans accréditation aucune de l’honnêteté de vos ambitions par des Gabonais comme nous dits Gabonais de la désillusion en vous disant qu’il faudra bien plus que des mots pour nous convaincre de votre sincérité patriotique et pour cause:
-vous avez passez vingt ans dans ce parti et c’est seulement vingt ans plutard que vous comprenez qu’il est une machine de mort pour les gabonais,
-vous nous parlez d’une confiance placée en vous par dix sept millions de français, vous pensez que c’est un appui suffisant aux yeux des gabonais pour vous faire confiance, nous vous rappelons que ce sont les français qui ont mis Bongo au pourvoir et l’ont instruit à leur méthodes (génocidaires, peaupérisatrices, annihilisatrices des intelligences et pilleuses de nos ressources): foutaise!!!
-vous nous parlez d’imaginaire alors que vous avez tué l’imaginaire des gabonais par votre soutien deux décennies durant du système bongo, aujourd’hui nous gabonais de la désillusion ne nous cantonnerons plus sur le fantasme d’un changement hypothétique car ce sont les mêmes qui viennent nous le proposer et disons que vous êtes un imposteur, un instrument du parti,
-aussi par vos tournures décousues vous confondez les genres et les styles vous êtes incapables de savoir que les gabonais, n’ont jamais été faibles, ne sont pas en manque d’imagination et d’idées mais que c’est votre système qui les a étouffés sur tous les plans et vous voulez aujourd’hui leur donnez des leçon de patriotisme, de combativité de réactivité, alors que vingt ans durant vous avez fait le contraire en soutenant le système, vous êtes un faussaire, un « divertisseur » de plus, un Mba Abbé Salaud, un Manganga Moussavou et j’en passe!!!
-de même le Gabon a besoin d’être refondé certes, mais croyez nous des gens comme vous qui comprenez seulement vingt plutard qu’ils sont manipulés et trahis ne peuvent d’aucune approche impulser cela, vous ne pouvez être un guide même pour un temps des gabonais, votre naïveté vous trahit, mais encore vous projetez celle ci sur les gabonais, nous vous demandons d’arrêtez de faire passer les gabonais pour des enfants par vos minauderies!!!
pour conclure, nous dirons que le BDP et par effet de consensus les coalisés sont mis en en garde contre toute tentative d’usage de profitation et d’esprit de tromperie pour entrainer les gabonais de par leur fragilité sociale, politique et économique collective vers un contrôle par un autre système encore plus pervers et plus cynique que celui de Bongo.
nous savons qu’ils existe des alliances entre Le Ministre Mba Obame et Monsieur Daniel Mengara, nous rajoutons que Monsieur Patrice NENDJOT jusqu’à preuve du contraire vous êtes un pion de Bongo infiltré au sein de la coalition et il est sur qu’il en existe d’autres, nous connaissons vos méthodes???
nous, les gabonais désillusionnés refusons de prendre part à ce mouvement pour des raisons de déontologie d’idéal car convaincus qu’on ne peut faire du neuf avec du vieux, nous restons observateurs et ne manquerons pas de vous rappeler vos engagements, vos discours tout au long du développement de vos actions, car s’il existait un terme pour qualifier le supra scepticisme et bien pour l’instant Nous le sommes toujours.
Merci.
ZIGGO TINGA, les gabonais désillusionnés.
aaahhh voilà mon frère, tu est un homme, un vrai. Nous ici à marseille on se demendait ce que tu faisais encore dans ce clan de brigands et de voriens du pdg. un grand Karatéman comme toi, on dirait que tu avais peur de leur dire MERDE et que s’ils t’emmerdent tu leur envoies un MAWACHI GUÉRI. mainténant que tu t’es reconverti pour le bien du Gabon, comment on va faire avec le désordre que tes anciens camarades ont sémé? Tes anciens camarades nous ont gaspillé le beau pays que tata Léon Mba, tata Issembé, tata Indjendjet-Gondjout, tata Nyonda, nous ont laissé en très bon état spychique et les richesses étaient encore vièrges mon dieu! Comment on va mainténant faire, AH NYAMBI ARÉRA !