La Compagnie des bois du Gabon (CBG) a récemment organisé à Libreville une réunion avec ses membres et principaux partenaires pour faire le point avec les experts internationaux sur le processus de certification de la société. La responsable de la filière bois pour l’Afrique du bureau Veritas, Caroline Duhesme, a balisé le déroulement du prochain audit qui sera effectué à la fin du mois de mars pour évaluer la mise en œuvre des recommandations issues des précédents contrôles entamés en 2006. Les membres et responsables de la Compagnie des bois du Gabon (CBG) étaient récemment réunis à Libreville pour baliser la poursuite du processus de certification de la société au Forest Stewardship Council (FSC), qui atteste d’une gestion responsable des forêts exploitées.
La responsable de la filière Bois pour la zone Afrique du bureau Veritas, Caroline Duhesme, a entretenu les membres de la CBG sur les étapes et les processus de la certification FSC par rapport aux principaux critères et indicateurs d’aménagements de l’Organisation africaine des bois (OAB) et de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT).
La réunion a débuté par un état des lieux des processus de vérification et d’optimisation entrepris dans la société depuis 2006 où la CBG avait réalisé son premier pré-audit FSC mené par le bureau Veritas, et à l’issue duquel un ensemble de recommandations de mises à niveau avait été formulé.
Un second pré-audit avait encore été réalisé en octobre 2008 pour inclure dans le processus de certification la nouvelle unité forestière d’aménagement (UFA) de Kivoro ainsi que la concession forestière sous aménagement durable (CFAD) de Mayumba.
Au terme de ces démarches, la CBG a sollicité du Bureau Veritas l’audit initial du processus de certification, qui doit être effectué du 25 au 31 mars prochain afin d’évaluer la conformité de l’ensemble des actions définies et mises en œuvre par l’entreprise au regard des exigences des normes de gestion FSC.
Cette certification atteste d’une gestion responsable des forêts concédées au groupe notamment sur l’optimisation et la préservation de la ressource, à travers des études menées sur la répartition et l’évolution des ressources disponibles sur le long terme.
La certification FSC atteste également des efforts déployés pour la protection de la biodiversité, au niveau de la faune et de la flore, par l’évaluation de la pression de la chasse et du braconnage, l’élaboration et la mise en place de mesures de protection.
L’attribution de ce label témoigne enfin des résultats obtenus sur développement socio-économique et la contribution au développement social des populations locales, des travailleurs et des résidents des chantiers forestiers.
Créée en 1975 pour le négoce de bois, la CBG devient exploitant forestier en 1985 et suite à sa forte croissance, elle se dote d’une première unité de transformation en 1995. Dès 2001, elle a investi dans une usine de déroulage et dans l’aménagement des permis qui lui sont concédés au Gabon sur une superficie totale de 352 100 hectares.
La CBG a déjà obtenu la certification Origine et légalité des bois (OLB) en février 2007 pour ses activités d’exploitation forestière sur le CFAD de Mandji, de transformation du bois à la scierie et à l’usine de déroulage ainsi que pour le négoce de grumes.
Certification, gestion durable, etc…, belles paroles et belles certifications qui permettront aux dirigeants de cette société de se remplir les poches un peu plus. Beaucoup de choses mises en places uniquement pour obtenir cette certification vitale pour eux: sans elle , ils ne pourront plus vendre de bois vers l’Europe et autres pays. Mais au niveau social et humain, qu’est-ce qui est fait pour les employés ??? RIEN. Une certification qui sera accordée en dépit de cela et qui leur permettra d’avoir un train de vie pharaonique alors que leurs employés crèvent de faim. Bravo pour cette « gestion durable » et surtout profitable pour une seule catégorie !