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Gabon : L’association France-Gabon remet les pendules à l’heure

Dans un communiqué publié ce 12 mars, l’association France-Gabon s’est prononcée sur le froid diplomatique entre les deux pays suite aux campagnes de «dénigrement» menées par les médias publics français à l’encontre du chef de l’Etat gabonais. L’association a rappelé les progrès sociaux et la stabilité politique entretenue par le Gabon et déploré les «représailles» françaises face à la perte de leur hégémonie dans les intérêts économiques et financiers du Gabon.

L’association France-Gabon propose une lecture économique de la brouille entre les deux pays, qui se dessinerait comme des «représailles» de l’ancienne puissance coloniale face à la perte de son hégémonie dans les intérêts économiques du Gabon.

Dans son communiqué publié ce 12 mars, l’association revient sur l’effritement des relations diplomatiques entre la France et le Gabon, revenant sur les «tentatives de déstabilisation de la première institution du pays» comme un ultime moyen pour la France de récupérer son emprise sur son ancienne colonie.

«La métropole n’est plus la métropole, et les jeunes attestent de cet éloignement mêlé d’incompréhension et de déceptions, devant les refus de visas, l’absence d’ouverture, sans parler des expulsions, alors que le Gabon est le premier pays du continent à avoir ratifié une convention sur l’immigration», explique l’association, soulignant que «cela n’a pas été partout possible».

Aux assertions françaises sur le régime du président gabonais, l’association rappelle notamment que «le Gabon est le 3e pays en termes d’importance des investissements français en Afrique après le Congo et le Maroc», et que «d’après le dernier rapport du Conseil français des investisseurs en Afrique), les entreprises françaises s’y satisfont de résultats appréciables».

Sur la carte des «contrôles fiscaux en Afrique», l’association rappelle enfin que le Gabon «est le seul pays, Afrique de l’Ouest et centrale confondues, à bénéficier de la mention : contrôles fiscaux normaux effectués dans les règles».

Et de rappeler qu’«en terme d’aide publique au développement par habitant, le Gabon n’est pas non plus celui qui coûte le plus cher, distancé par exemple par le Congo ou la Guinée Equatoriale pour l’Afrique centrale».

Aussi l’association France-Gabon souligne que «s’il y a encore beaucoup à faire au Gabon, les indicateurs de la Banque mondiale montrent un net écart favorable pour le Gabon par rapport aux autres pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, pour ce qui est par exemple du taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans, de l’espérance de vie, de l’accès aux trithérapies, ou encore de la consommation d’électricité par habitant».

L’association France-Gabon déplore ainsi l’instrumentalisation du chef de l’Etat gabonais pour déstabiliser un pays où la perte de leur hégémonie est croissante, face notamment à la montée en puissance de la présence chinoise dans l’exploitation des différentes ressources du Gabon.

A cet effet, elle rappelle enfin que «ceux qui créent ces polémiques devraient avoir en mémoire une affaire retentissante qui, par un effet boomerang, a emporté dans la tourmente le premier groupe industriel français de l’époque, et non tel ou tel pays africain toujours pas rayé de la carte du monde».

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