Paris a pris acte mercredi du coup de force à Madagascar, le Quai d’Orsay appelant à une transition « coordonnée » et sans violence, tout en jugeant « trop long » le délai de 24 mois pour de nouvelles élections.
« L’essentiel est que la transition se fasse de façon coordonnée et que l’on évite les violences envers qui que ce soit », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Eric Chevallier lors du point de presse électronique quotidien, entérinant l’accession à la présidence du chef de l’opposition Andry Rajoelina que la cour constitutionnelle malgache venait de légaliser.
« Notre souhait est que Madagascar revienne rapidement à une vie constitutionnelle normale », a-t-il ajouté, jugeant que « le délai annoncé de 24 mois pour l’organisation de nouvelles élections est trop long ».
« Dans ce type de situation exceptionnelle, la communauté internationale souhaite que la démocratie puisse s’exprimer le plus rapidement possible », a-t-il poursuivi.
La France, qui est le « premier bailleur bilatéral » de la Grande Ile, « poursuivra sa politique de coopération », a-t-il ajouté.