A la veille du départ pour le Congo, son pays natal, de la dépouille de la Première Dame du Gabon, des milliers de personnes se rendent ce jeudi au Palais présidentiel pour rendre un dernier hommage à « Maman Edith », comme elles l’appelaient affectueusement, décédée le 14 mars dernier à Rabat au Maroc.Hommes, femmes, enfants de tout âge, silencieux ou en pleurs, ont bravé la pluie qui s’est abattue cet après-midi sur la capitale gabonaise pour littéralement occuper les artères et autres places environnant le Palais présidentiel où se trouve exposé le cercueil de l’épouse du chef de l’Etat depuis son arrivée à Libreville, mercredi, en provenance du Maroc.
Depuis la matinée, de longues files d’attente se sont formées à l’entrée de la salle d’apparat retenue pour l’hommage de la Nation à Mme Edith Lucie Bongo Ondimba.
Dans les rangs, Mme Martine, sage femme à l’hôpital de Nzeng –Ayong, a rappelé les réalisations de « Maman Edith » dont « la Fondation Horizons nouveaux (pour les handicapés physiques et moteurs), la polyclinique (Ultra moderne) El Rapha, les centres de traitements ambulatoires (CTA) » au profit de toutes les couches sociales.
L’élan populaire observé ce jeudi rappelle la forte mobilisation de la veille quand le corps sans vie de la Première Dame est arrivé à Libreville. Une foule immense avait choisi d’escorter le cortège funèbre de l’aéroport à la Présidence.
Outre les populations, le gouvernement, les institutions, les Forces de Défense et de Sécurité, le Corps diplomatique, les partis politiques, les confessions religieuses, les délégations des pays amis conduites, pour certaines par des chefs d’Etats ou de gouvernements africains, se sont également associés à l’hommage à l’épouse du président, Omar Bongo Ondimba.