Andry Rajoelina, qui a pris les rênes du pouvoir à Madagascar, affirme dans une interview au Financial Times de lundi qu’il a le soutien de la population et refuse de céder à la pression de la communauté internationale qui réclame la tenue d’élections libres dans le pays.
« Un seul homme ne peut pas construire une maison. Mais la communauté internationnale doit savoir qu’elle doit respecter la volonté populaire. C’est le peuple malgache qui décide de ce qui arrive à Madagascar, » déclare Rajoelina au quotidien des milieux d’affaires.
Le quotidien indique que Rajoelina a réaffirmé sa volonté d’organiser des élections présidentielles dans les deux ans, mais a refusé de céder aux exigences des pays donateurs de les tenir rapidement.
Rajoelina a également nié qu’il s’était emparé du pouvoir par un coup d’Etat. « Ce n’était pas du tout un coup d’Etat. La Haute cour Constitutionnelle a validé ce transfert de pouvoir », affirme-t-il.