Les traitements et salaires atteindraient 370 milliards contre 336 milliards de francs CFA pour l’année 2009, soit une augmentation de 34 milliards de francs CFA liée entre autres à l’attribution d’une prime d’incitation au personnel enseignant de l’Education nationale pour un montant de 16 milliards de francs CFA, a rapporté ce jeudi à Libreville, le Porte-parole du gouvernement, René Ndémezo’Obiang, à l’issue du Conseil des ministres. Outre cette augmentation liée à l’attribution d’une prime d’incitation au personnel enseignant de l’éducation nationale, le Porte-parole du gouvernement note également que l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire, dont le coût global est évalué à 2,8 milliards de francs CFA, l’augmentation de l’aide au transport ayant occasionné une charge supplémentaire de 10,3 milliards de francs CFA et l’augmentation de 4 milliards de francs CFA de la prime de logement pour les agents du secteur santé sont autant d’éléments qui alourdissent cette masse salariale.
M. René Ndémezo’o a affirmé que le principal enjeu du gouvernement est de maintenir les efforts en matière d’investissement public et de concilier une politique budgétaire prudente avec le soutien de la croissance.
Selon lui, malgré la baisse des ressources, l’effort d’investissement est maintenu au niveau de 290 milliards de francs CFA soit un retrait de 25,6 milliards de francs CFA par rapport à la loi de fiances initiale.
Ce montant intègre 70,6 milliards de francs CFA au titre des projets financés sur les ressources extérieures.
Par conséquent, le gouvernement, pour soutenir la croissance, a décidé d’accroître les dépenses d’infrastructures et de lutte contre la pauvreté.
Ainsi la programmation des dépenses de développement, pour un montant de 246,6 milliards de francs CFA, tient compte des projets avec financements extérieurs acquis et des actions prioritaires de la feuille de route du gouvernement.
Selon le rapport du Conseil, ces dépensent concernent la dynamisation de la croissance dans les secteurs de la forêt, de l’environnement, de l’agriculture, de la pêche et aquaculture, du tourisme et des mines: 15,808 milliards de francs CFA;
L’amélioration des infrastructures: 73,780 milliards de francs CFA ;
L’amélioration des services sociaux et éducatifs: 47,056 milliards de francs CFA;
L’amélioration de la gouvernance: 42, 363 milliards de francs CFA.