Le directeur général de l’école nationale des eaux et forêts (ENEF), Athanase Boussengué, a dit mardi au cours d’un entretien avec la presse, vouloir mettre un terme aux nombreuses coupures de courants au sein de l’établissement et dans la cité universitaire.
Selon le directeur général de l’ENEF, les nombreuses coupures de courants constatées dans cette institution, sont causées par la vétusté des groupes électrogènes qui alimentent l’école, les domiciles du personnel de l’administration, ainsi que les maisons des enseignants.
M. Boussengué estime que pour venir à bout de ce problème, il faut acheter un nouveau groupe électrogène de 220 KVA, capable de supporter la charge électrique de toute l’alimentation.
»Malgré les efforts d’entretien des groupes électrogène qui sont mis à notre disposition , les pannes sont reccurentes à la vétusté des groupes ayant été achetés en 1990 », a expliqué le patron de l’institution.
»L’ENEF fonctionne souvent avec 3 groupes électrogènes, mais l’un de ces appareils est en panne et il faut 10 millions de francs pour le remettre en bon état », a-t-il poursuivi.
»Nous prenons le problème au sérieux et demandons l’aide des partenaires au développement pour nous sortir de cette situation en attendant que le Cap Estérias soit connecté au réseau électrique de la SEEG », a affirmé M.Boussengué, précisant que l’aide des partenaires viendra en appui aux efforts du gouvernement.
Les dortoirs des étudiants de cet établissement et l’ensemble des bureaux, ainsi que les domiciles des enseignants sont alimentés en électricités de 8 h du matin à minuit. Le reste du temps, la cité de l’ENEF est dans le noir.