Les membres de la haute chambre du parlement réclament les primes de session
Les membres de la haute Chambre du Parlement gabonais observent depuis ce mardi à Libreville, un mouvement d’humeur. Ils réclament le payement de leurs primes de session.
Selon des informations parvenues à notre rédaction, les sénateurs n’ont pas encore réçu leurs primes de session depuis la rentrée parlementaire de février 2009. Ce mouvement d’humeur des sénateurs intervient au moment où le syndicat des agents du ministère de la fonction publique gaboniase reprend également ses activités sur le front social.
A la fin de la semaine dernière, ce sont les membres du syndicat des personnels de santé qui ont menacé à leur tour de suspendre le service minimum à la fin du mois en cours s’ils ne perçoivent pas leur prime servitude.
Après quelques semaines d’accalmie, suite aux obsèques de la première dame du Gabon, Edith Lucie Bongo, l’activité semble se réveiller de nouveau petit à petit sur le front social. Le gouvernement du premier ministre Jean Eyeghé Ndong tarde à trouver la panacée contre la crise sociale et les grèves à rebondissement qui paralysent depuis près d’un an la plupart des administrations publiques.
L’éducation nationale, la santé, la fonction publique, l’enseignement supérieur, le ministère de l’économie forestière, celui de la communication, des affaires sociales et celui des transport, ont connu chacun à son tour des heures sombres depuis le mois de mai 2008.
Le secteur carcéral n’a pas été épargné. Les prisonniers sont monté au crénneau le 19 janvier dernier, prenant en otages plusieurs matons. Ils réclammaint des meileures conditions d’incarcérations, une bonne alimentation et des procès pour certains parmi eux qui étaient écroués sans jugement depuis plus de 5 ans.