Le directeur général de l’Institut national supérieur d’agronomie et de biotechnologie (INSAB), professeur Benoît Boukila, a dit fonder beaucoup d’espoir sur les travaux de la 1ère conférence sur les perspectives de valorisation des techniques de production agricole en Afrique tenue à Franceville le week-end dernier.
» En organisant cette conférence, nous voulions ouvrir aux étudiants de l’INSAB la pratique quotidienne des domaines agricoles qui ne se font pas au Gabon ou qui ne sont pas valorisées. Ces domaines sont très importants dans le secteur du développement agricole, générateurs d’emplois et de bénéfices, tels que l’apiculture, l’arboriculture ou simplement la pisciculture « , a indiqué M. Boukila.
Pour cela, il était nécessaire de confronter les expériences des conférenciers aux connaissances jusque-là acquises par les étudiants durant leur cursus.
Si le Mali qui est un pays sahélien exporte pour plus d’un milliard de mangues par année, le Gabon, qui a un climat adapté, pourrait faire mieux, indique-t-on.
De même pour l’apiculture. Le Gabon dispose d’un espace appelé »forêt des abeilles ». Elle pourrait servir pour la culture de l’espèce et produire du miel dont les vertus sont à ce jour innombrable et pourrait être à la base du lancement de plusieurs industries (bougies, cirage, thérapies, etc.).
Pourtant, les autres communications de la conférence ne sont pas à négliger, notamment sur la pisciculture, l’élevage porcin, la production de cacao et de café, mais aussi la création et la gestion d’une entreprise agricole dans un contexte typiquement africain.
»Si le PAIDRH continue de nous aider et si le gouvernement nous donne les financements dont nous avons besoin, nous envisageons de les faire venir pour nous aider à mettre en place ces techniques mais aussi de les insérer dans nos programmes afin de mieux les enseigner », a souhaité Benoît Boukila.