Le président du Forum africain pour la reconstruction (FAR, opposition), a conseillé lundi à son homologue de l’Union du peuple gabonais (UPG), Pierre Mamboundou, d’apprendre à être démocrate, en respectant la volonté de la majorité qui s’était exprimée pour le choix des représentants de l’opposition au sein de la Commission électorale nationale autonome permanente (CENAP).
»Pour nous, le leader de l’UPG qui milite pour le changement, doit respecter les fondamentaux d’une démocratie. Et cela passe en premier, par le respect de la volonté de la majorité, qui ne peut se faire que par le vote, en toute transparence », a-t-il déclaré.
Selon Léon Mbou Yembit, la révolte de leur partenaire, Pierre Mamboundou, ne repose sur aucune base. La majorité, huit partis sur dix de l’opposition, sur le choix de ses représentants au sein de la Cenap, s’est exprimée par la voie des urnes. »À moins que le leader de l’UPG ne fasse la diversion en amusant la galerie publique », a-t-il ajouté.
Le choix des membres des partis de l’opposition (un vice-président, un rapporteur et un questeur) au sein de la Cenap a dernièrement causé des remous au sein de celle-ci. Le non respect des clauses par deux de ces partis, l’UPG et le Parti socialiste gabonais (PSG), pour le choix de ces membres, a créé des mésententes entre particulièrement, le président de l’UPG, Pierre Mamboundou, soutenu par le leader du PSG, Mboumb King, et le président de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD), Zacharie Myboto, soutenu par les sept autres partis de l’opposition.
Les récentes nominations au sein bureau de la Cenap, dont les membres ont prêté serment le 8 avril dernier devant la Cour constitutionnelle, ont finalement donné raison au leader de l’UGDD et aux sept autres partis de l’opposition, dans la désignation des membres de la CENAP, et mis en minorité Pierre Mamboundou qui contestait la légitimité et la légalité desdits représentants.
Le pauvre il faut le comprendre, il ne connaît pas le sens des mots »légitimité », « légalité » et « démocratie ». Je me souviens de son discours en Août 2004 lorsqu’il a été nommé ministre des affaires inutiles:
« Omar Bongo est un grand homme, c’est un homme de bien;hier encore je l’insultais devant vous tous. et aujourd’hui il m’a pardonné et il m’a nommé ministre dans son gouvernement. C’est un homme de grand coeur qui sait tout pardonner (…). C’est pour cela que j’exhorte tous les Gabonais de bonne foi, vous tous qui étiez derrière moi, à voter pour lui, (…) »
Il ignore même que le gouvernement n’appartient pas à Bongo,et qu’il n’avait rien à se faire pardonner. A plus forte raison les gros mots comme « légitimité, l’égalité et démocratie ». bof on est habitué à ce genre de choses, c’est le système!!!!