Le gouvernement gabonais avait prévu un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de 7% dans son projet de loi de Finances 2009 adopté le 14 octobre, rapporte le journal Le Monde dans un hors série consacré au bilan de la situation économique internationale en 2009.
L’optimisme du gouvernement gabonais se fondait notamment sur l’hypothèse d’un baril à 114,50 dollars pour le pétrole gabonais. Mais le baril qui avait culminé durant l’été 2008 à 147 dollars sur le marché international, est retombé à quelques 40 dollars en fin d’année.
Avant la promulgation de la loi de Finances 2009, le gouvernement s’est donc résolu à ramener à plus de 60 dollars sa prévision initiale. Ce qui a conduit à une autre révision, celle de la croissance prévue pour 2009, abaissée à 5%.
La production de pétrole augmentera cependant de 7,8% par rapport à 2008, pour s’établir à 13,8 millions de tonnes.
Autre bonne nouvelle : la décélération de l’inflation. Après s’être stabilisée autour de 5% en 2007 et 2008, elle devrait tomber à 3%.
Le gouvernement a aussi entrepris de diversifier l’économie pour réduire sa dépendance à l’or noir (50% du PIB et 82% des exportations en 2007) et créer des emplois dans un pays où le chômage atteint 25% de la population active. Et ce, grâce notamment à la Chine qui exploitera dans les prochaines années, les mines de fer de Belinga (Nord-Est du pays).
Le Gabon est doté d’une superficie de 267 000 km2 avec une population de 1,4 millions d’habitants. En 2007, la croissance avait été de 5,6%.