Quelques acteurs de la société civile gabonaise ont tenu une conférence de presse le 16 avril dernier à Libreville pour dénoncer l’instrumentalisation dont ils sont victimes par les acteurs indépendants qui agissent en France au nom de la société civile gabonaise. Ces leaders gabonais de la société ont désavoué avec virulence Bruno Ben Moubamba, qui « mène des actions controversées en France contre les autorités gabonaises en usant abusivement du crédit de la société civile gabonaise »
Quelques leaders de la société civile gabonaise ont convoqué une conférence de presse le 16 avril dernier à la Chambre de Commerce de Libreville pour se démarquer clairement des acteurs indépendants qui agissent «abusivement» en son nom à l’étranger.
La plate-forme transparence gouvernance démocratique comprend notamment le Front des organisations de la société pour la lutte contre la pauvreté au Gabon, la Coalition Publier ce que vous payez, SOS Consommation, Cris des femmes, ou encore Action sociale internationale.
Cette démarche a été motivée par la tenue le 4 avril dernier d’assises en France lors desquelles Bruno Ben Moubamba « avait fait étalage de ses positions politiques en prétendant agir au nom de la société civile ». Une « instrumentalisation de la société civile gabonaise » que ces associations jugent inacceptable.
Le 4 avril dernier à Reims, dans l’Est de la France, s’est tenu au palais des Congrès, sous la direction de l’Institut de Recherche Internationale pour une Médiation Economique et Politique (I.R.I.M.E.P), un forum pour «un nouveau partenariat entre l’Europe et l’Afrique francophone».
«A l’issue du forum qui s’est tenu à Reims, en France, le 4 avril dernier, nous avons la matérialisation de cette instrumentalisation. Il s’agit d’un compatriote qui réside en France depuis des années et qui se fait passer pour le porte-parole de la société civile gabonaise, qui malheureusement a choisi une tribune inappropriée pour déclarer ses ambitions politiques», a expliqué le porte-parole de la société civile locale, Christian Abiaghe.
«C’est une attitude qui est de nature à compromettre l’essor actuel de la société civile gabonaise. C’est une action qui risque de discréditer notre société civile, et nous avons tenu à clarifier cette situation, à dénoncer l’imposture de monsieur Ben Moubamba», a-t-il poursuivi.
«Monsieur Ben Moubamba n’a jamais été mandaté pour être leader ou porte-parole d’une organisation de la société civile gabonaise. Il agit donc en France en son nom propre», a précisé monsieur Abiaghe.
«Nous avons voulu dénoncer l’instrumentalisation qui est matérialisé par le fait qu’il se trouve derrière monsieur Ben Moubamba des appuis maffieux, politiques, économiques, on a dit ésotériques, qui en réalité veillent sur certains intérêts de la France», a ajouté le porte-parole de cette plate-forme.
«Nous avons constaté qu’il y a des individus qui arrivent de façon épisodique, comme monsieur Ben Moubamba, qui vont faire leur business politique sous le couvert de la société civile gabonaise. Nous ne pouvons pas cautionner un tel comportement», a conclu Christian Abiaghé
Certains acteurs indépendants qui évoluent en France mènent de virulentes actions de dénonciations et des campagnes de dénigrement sur les autorités gabonaises en prétendant représenter la société civile gabonaise.
Sur le territoire national, les acteurs de la société civile pâtissent gravement de ces tensions qui délégitiment leur action et entraînent des conflits avec les autorités locales.
En janvier dernier, cinq acteurs de la société civile gabonaise avaient été mis en détention provisoire parce qu’ils étaient accusés de soutenir les campagnes de déstabilisation du pouvoir menées par ces acteurs indépendants en France.
Il est indispensable de rendre compte du démenti cinglant de l’ONG Publie<z ce que vous recevez, dont les faux acteurs de la société civile que vous mentionnez, prétendent qu’elle serait signataire de leur communiqué. Marc Ona, son leader, vient de recevoir un prix très important aux US pour son combat pour l’environnement et confirme officiellement que Ben Moubamba est le porte parole des Acteurs Libres de la Société Civile. Evidemment que Ben Moubamba n’est pas le porte parole de la fausse société civile qui se ridiculise par ses mensonges publics. Lui représente la société civile qui a des convictions, des valeurs et du courage, même dans la persécution qu’elle subit. Ci dessous le communiqué en question qui rétablit la vérité : Reponse de Marc Ona -Essangui a cette désinformation: COMMUNIQUE DE PRESSE De Marc ONA ESSANGUI Prix Goldman 2009 Coordonnateur National de la Coalition Publiez ce que vous Payez au Gabon Démenti de la présence de la Coalisation Publiez ce que vous Payez à la conférence de presse du 16 avril 2009 à Libreville Confirmation que Bruno Ben Moubamba s’exprime au nom des Acteurs Libres de la Société Civile Gabonaise Suite à la conférence de presse tenue à Libreville le 16 avril 2009 par un groupe de responsables d’associations gabonaises, je tiens à manifester mon étonnement et mon indignation en constatant que le nom de Publiez ce que vous Payez apparaît dans la liste des signataires du document sorti lors de cette rencontre. Je tiens solennellement à condamner l’imposture de ce groupe qui divertit l’opinion gabonaise depuis un certain temps avec des sorties publiques incohérentes. En tant que Coordonnateur de la Coalition Publiez ce que vous Payez et seul apte à intervenir au nom de cette structure, conformément à la charte adoptée en mars 2009 mettant en place une nouvelle structure dirigeante, j’apporte un démenti quant à la présence de Publiez ce que vous Payez à cette réunion de diversion. Par ailleurs Bruno Ben Moubamba, citoyen gabonais, Président de l’ONG catholique gabonaise Théopolis, membre de Publiez ce que vous Payez, s’exprime bien au nom des Acteurs Libres de la Société Civile Gabonaise. Il faut rappeler, au regard des agissements des uns et des autres, qu’il existe deux groupes d’acteurs de la société civile au Gabon : un groupe qui a décidé de prendre le relais des hommes politiques pour éclipser le vrai débat sur la gestion de la chose publique et un groupe qui se veut libre et indépendant. Je réaffirme ici que Brainforest, SOJECS, Afrique Horizon, ALCR, Théopolis et bien d’autres appartiennent à ce deuxième groupe et ne cèderont pas face à ces manoeuvres de diversion. Les organisations qui ne se reconnaissent pas dans cette seconde catégorie ne cessent, depuis notre incarcération abusive en décembre 2008, d’être les relais inefficaces de certains hommes politiques comme le Ministre de l’intérieur gabonais. Publiez ce que vous Payez Gabon se réserve le droit de saisir les instances compétentes si les mêmes donneurs de leçons se livrent encore au jeu de l’imposture. L’heure n’est plus à la diversion et encore moins à l’amateurisme associatif. C’est sur le terrain que l’opinion nous juge, non sur la délation et la désinformation. Cette recette ne passe plus, elle est indigeste pour les populations. Marc ONA ESSANGUI Prix Goldman 2009 Coordonnateur National de la Coalition Publiez ce que vous Payez Tel : (415) 378-1329 (Washington) (241) 07294140 (Libreville) E-mail : marc.ona@brainforest.org
Je ne connais pas spécialement BEN MOUBAMBA, mais je l’ai vu effectivement à de nombreuseuses reprises dénoncer avec force la dictature de BONGO, et la pauvreté croissante a Gabon. Je l’ai même vu pas plus tard que Samedi dernier sur une chaîne privée francaise s’opposer avec force à l’avocat des presidents Sassou et Bongo. En faisant cela MOUBAMBA sait qu’il devient l’un des hommes à abattre du pouvoir BONGO. C’est un compatriote qui est vraiment soucieux du changement dans notre pays.On ne peut un seul instant croire aux accusations qui sont proferées contre la personne de MOUBAMBA aujourd’hui,sachant comment le système BONGO marche ? Les gens qui continuent à soutenir BONGO aveuglément payeront un jour ou l’autre. Ils sont du camp du diable et seront brûlés par le feu avec satan. Personne ne viendra à leur secours. Cher compatriote MOUBAMBA, que Dieu te bénisse pour ton combat pour une meilleur vie de tous nos concitoyens dans notre pays.