L’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) en collaboration avec le programme ECOFAC 4, vient d’organiser un atelier sur la gestion efficiente du parc national de la Lopé pour la mise en place d’un système de collecte d’informations sur le terrain. La constitution d’une base de données sur les caractéristiques du parc doit permettre de mieux organiser la gestion de ce parc par l’ANPN et de mieux structurer le développement de l’écotourisme. L’Agence nationale des Parcs nationaux (ANPN), avec le concours du programme ECOFAC 4, vient d’organiser un atelier de réflexion sur la gestion efficiente du parc de la Lopé, l’un des plus grands parcs naturels du pays, où 11% du territoire national ont été protégés par les autorités.
Les participants ont planché sur la mise en place d’un système de collecte d’informations géographique intégré au sein de l’agence pour une meilleure gestion des parcs nationaux au Gabon face aux impératifs de la préservation de la biodiversité et du développement de l’écotourisme.
Il s’agit de réfléchir sur la mise en adéquation des différents outils et techniques de collecte des données existant et adaptées aux besoins de gestion de l’ANPN pour la mise en place d’un système d’informations géographiques intégré au sein de cette structure.
«Ce système permettra de concevoir pour les deux prochaines années une méthode de collecte de l’information de terrain, une procédure normalisée de transfert de cette information depuis sa collecte par les éco gardes et les autres agents des parcs jusqu’à son traitement au siège central de l’agence», a expliqué le secrétaire exécutif de l’ANPN, Jules Marius Ogouébandja.
Cette démarche vise également «une stratégie de numérisation, de diffusion et d’assurance des données produites ; la mise ne place d’une plateforme de collaboration entre les différents partenaires, producteurs d’informations, administrations, ONG locales et internationales», a-t-il poursuivi
Le régisseur du programme ECOFAC au Gabon, Michael Allen, a estimé que ces travaux pourraient «donner les éléments importants pour permettre que l’agence décide de la meilleure façon d’utiliser les outils techniques sur lesquels nous allons discuter».
«L’agence a besoin d’avoir un système qui lui permettre de collecter l’information sur le site, de l’analyser sur chaque site ensuite de la remonter pour pouvoir prendre des décisions qui soient des décisions réalistes et opérationnelles», a expliqué le directeur technique de l’ANPN, Omer Ntougou.
«Cet atelier est un atelier qui va se focaliser sur les stratégies de collectes d’information. Comment l’agence à partir de demain va collecter l’information sur chacun de ses parcs nationaux ? Qui va la collecter ? Sur quel support ? Comment donc cette information collectée sera d’abord analysée au niveau du parc national ?», a résumé Omer Ntougou.
Les experts ont présenté des outils et système de collecte de données utilisés dans la sous-région, comme le Cyber traker, «un système basé sur un petit ordinateur de poche couplé à 1GPS de façon à collecter de façon standardisée des données sur les activités humaines et animales», a expliqué l’expert de l’ECOFAC, monsieur Mortier.
Selon lui, «c’est un système très utilisable par les éco gardes et les gardes de parcs et ensuite cela facilite également l’analyse et le traitement des données à leur retour de patrouille».
L’écotourisme se dessine aujourd’hui comme une voie prospère de la diversification de l’économie nationale. La collecte de données dans les parcs nationaux devient donc primordiale pour organiser les politiques de développement touristique et de préservation de la biodiversité.