L’Unité de recherche médicale (URM) du Gabon, basée à Lambaréné (Centre) dans l’enceinte de l’hôpital Albert Schweitzer, a reçu, il y a trois jours des membres de l’antenne locale du réseau des journalistes africains pour la lutte contre le paludisme.
Cette excursion s’est effectuée en prélude à la célébration le 25 avril de la journée mondiale contre le paludisme.
L’URM, l’unique unité spécialisée dans la recherche médicale au Gabon se penche actuellement sur l’étude d’un vaccin dénommé RTS, S (code scientifique) dont les recherches ont débuté il y a environ 4 ans.
Le vaccin qui se situe dans la 3ème phase dite d’expérimentation sur des candidats – vaccin (enfants volontaires), a franchi les deux premiers paliers avec succès.
Dans cette recherche, le Gabon travaille en collaboration avec le Mozambique, la Tanzanie, le Ghana, le Burkina – Faso, le Kenya et le Malawi.
L’objectif du vaccin sera de réduire le paludisme à 60%. Le vaccin sera tester sur 16.000 candidats – vaccin, soit 1600 par pays concerné.
Les activités de l’antenne locale du réseau des journalistes africains pour la lutte contre le paludisme sont coordonnées par Martial Idoundou, journaliste au quotidien l’Union Plus.
Plus d’une dizaine de journalistes issues des différents médias gabonais composent cette structure qui entend promouvoir toutes les activités liées à la recherche dans le domaine et qui se font au Gabon.
L’antenne du Gabon travail sous la supervision d’African Media and Malaria Research Network (AMMREN) situé au Ghana. C’est un réseau de journalistes et de scientifiques, formé en novembre 2006, travaillant sur la prévention et le contrôle du paludisme en Afrique sub-saharienne.
Ce réseau a été créé pour travailler à l’éradication du paludisme, maladie endémique dans la plupart des pays africains, représentant la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans et une calamité pour le développement d’un pays.
Le paludisme est l’une des principales causes de morbidité et de mortalité dans les pays en développement. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on dénombre entre 300 et 500 millions cas de paludisme qui causent la mort de 1,5 à 2,7 millions de personnes par an.
Les enfants de un à quatre ans sont les plus exposés au paludisme et susceptibles d’en mourir. Près de 50% des décès chez les enfants de moins de cinq ans en Afrique sont causés par le paludisme. La maladie tue plus d’un million (1.000.000) d’enfants chaque année (2 800 enfants par jour) dans le continent seulement.